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Togo : Faure Gnassingbé en route pour un second mandat
Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2010

Les Togolais étaient nombreux à se rendre, hier, dans les bureaux de vote pour désigner leur chef d'Etat, lors d'un scrutin à un tour. Le président sortant, Faure Gnassingbé, est favori pour briguer un second mandat.
Ce sont les propos du président candidat lui-même : « L'élection présidentielle du 4 mars constitue un test de légitimité. » Propulsé aux commandes du Togo le 5 février 2005, deux heures à peine après la mort de son père, le général Eyadéma, Faure Gnassingbé entend profiter de ce scrutin pour faire taire les voix qui lui ont toujours reproché d'avoir hérité d'un fauteuil sans la réelle bénédiction des urnes. Être bien élu, tel est l'objectif que s'est fixé ce chef de l'Etat de 43 ans dont la victoire à la présidentielle organisée d'urgence en avril 2005 fut accompagnée de violences qui coûtèrent la vie à près d'un demi-millier de Togolais. Arrivé à la tête d'un pays que les 38 ans de règne sans partage du « vieux baobab » Eyadéma auront fini par profondément divisé, le jeune président a hérité du Togo par son père.
À peine deux heures après le décès du président Gnassingbé Eyadema, le 5 février 2005, l'armée togolaise confie le pouvoir à son héritier désigné, son fils Faure Gnassingbé.
Le pouvoir en héritage
À 38 ans, l'ancien ministre des Travaux publics, des Mines et des Télécommunications prend les rênes du pays grâce à une modification express de sa Constitution. Une manœuvre que les Occidentaux et l'Union africaine (UA) qualifient de « tentative de coup d'Etat »... La pression de la communauté internationale est telle que le nouveau chef de l'Etat est contraint de démissionner et d'annoncer la tenue d'une élection présidentielle dans les 60 jours. Deux mois plus tard, celui-ci remporte le scrutin. Dans le sang. Les soupçons de fraudes qui entourent le vote (la télévision montre des militaires emportant des urnes) déclenchent de violentes émeutes, dont la répression provoque la mort de quelque 500 personnes.
Au pouvoir, la tâche qui attend le nouveau numéro un togolais est immense. S'il connaît, certes, le monde politique, « Faure » est d'abord un businessman. Avant de s'asseoir dans le fauteuil présidentiel, cet homme discret, réputé habile, gérait les affaires qui ont fait la fortune de sa famille (extraction des phosphates et téléphonie mobile, notamment). En outre, son père, dont le règne sans partage a duré 38 ans, laisse derrière lui un pays rongé par les divisions. Conscient des difficultés qui l'attendent, Faure Gnassingbé déclare qu'il ne sera « ni le président du Nord, ni celui du Sud, mais celui de tout le Togo ». Et, pour prouver sa bonne foi, donne son accord à la formation d'un gouvernement d'union nationale. La manœuvre s'avère payante : deux ans plus tard, à la faveur d'élections législatives dont le déroulement est salué par la communauté internationale, le fils d'Eyadema reçoit le soutien de l'Union européenne (UE) après 13 années d'embargo.
Les détracteurs du président Gnassingbé l'accusent d'avoir écarté deux de ses plus sérieux adversaires de la course à la magistrature suprême. Ou, tout du moins, de n'avoir rien fait pour éviter qu'ils soient mis sur la touche. Initialement investi par l'UFC, l'opposant historique Gilchrist Olympio, fils du premier dirigeant du Togo indépendant, Sylvanus Olympio, a été contraint de céder sa place à Jean-Pierre Fabre pour ne pas s'être soumis à la visite médicale obligatoire. Quant à l'ancien secrétaire d'Etat et ex-député-maire franco-togolais Kofi Yamgnane, il a dû faire une croix sur sa candidature pour d'obscures raisons d'âges différents sur ses papiers d'identité. Outre ces quelques manœuvres, c'est le mode de scrutin lui-même qui risque de jeter le discrédit sur la présidentielle. Car, hier, les quelque 3 millions d'électeurs togolais n'ont eu qu'un tour pour désigner leur dirigeant.


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