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Un produit informel qui a pignon sur rue
Bijoux de contrebande à Alger
Publié dans El Watan le 15 - 03 - 2005

Ces dernières années, le phénomène de l'activité commerciale informelle n'a de cesse de gagner du terrain au point où il a réussi à avoir pignon sur rue. Selon l'Union générale des commerçants, environ 60 % de l'activité commerciale est illégale.
Que ce soit dans le textile, la maroquinerie ou l'agroalimentaire, le constat est le même. Le commerce du bijou, lui, n'échappe pas à cette nouvelle donne, et il est urgent, dit Messaoud Touabti, président de l'Association des bijoutiers et horlogers algériens (ABHA) que l'Etat mette en œuvre les moyens à même d'endiguer ce fléau. Plusieurs fabricants et magasins de bijouterie de la capitale ont mis la clé sous le paillasson ou ont changé d'activité, notamment depuis les dix dernières décennies où, nous précise un bijoutier de Bab Azzoun : « Le bijou de la contrebande, en dépit de son bas titre, semble mieux coté, et ce, en raison de son prix concurrentiel ». En effet, l'objet censé être évalué pour le titrage, ou ce qu'on appelle communément le poinçon, échappe au contrôle de garantie, donc au fisc. Le bijou d'importation de bas titre a pignon sur rue, renchérit Messaoud Touabti qui lance un appel aux responsables concernés pour revaloriser le secteur de la bijouterie. Notre interlocuteur s'étonne que des bijoutières revendeuses puissent écouler impunément, au su et au vu des autorités, leurs produits dans certains lieux publics, comme à Oued Kniss, à Ruisseau, en amont de la rue Bouzrina ou l'ex-rue Mogador et qui ne paient, évidemment aucun impôt. Qui sont leur mentor ? Comment se fait-il que des bijoutiers se fassent agresser dans leur magasin alors que le négoce de la rue opère au grand jour ? s'interroge-t-il. Ce commerce informel n'est pas sans nous léser, renchérit-il. Aussi, il n'est pas moins vrai que cette manne de produits qui traversent notamment les frontières d'Italie, de manière illégale, soient contrefaits et ne répondent pas au titrage qui est de 18 carats chez nous. « Les gens achètent le plus souvent le bijou de ces petits revendeurs protégés par des nababs, et viennent ensuite s'assurer de son authenticité chez nous », nous affirme un autre bijoutier à la rue Larbi Ben M'hidi, qui a préféré requérir l'anonymat. Plus grave encore, nous dit M. Touabti, il existe des poinçonneurs parallèles. Il porte un regard courroucé face à ces sans scrupules qui, agissant sans vergogne et au mépris de la réglementation, se soustraient à la comptabilité publique. Abondant dans le même sens, le président de l'ABHA invite les bijoutiers indélicats à balayer devant leur porte tout en stigmatisant d'autres qui, regrette-t-il, ne font pas le jeu, préférant achalander leurs étals de produits poinçonnés par des roublards, assène-t-il. Il met en avant les derniers remous qui ont secoué la ville d'Oran où des bijoutiers ont protesté contre la descente des services de contrôle de la garantie. « Pourquoi baissent-ils le rideau s'ils n'ont rien à se reprocher », martèle M. Touabti, en guise de conclusion.

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