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Une élection, ses dérapages et ses ratages
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2017

Dans la journée d'hier, des bagarres ont éclaté dans plusieurs bureaux de vote suite à des irrégularités constatées. Des bourrages d'urnes sont dénoncés. Nos correspondants font état aussi d'urnes saccagées à Béjaïa, l'arrêt de l'opération de vote et la fermeture de bureaux à Bouira.
Il est 10h30. A l'école Mohamed Rouizi des Annassers à Kouba, il n'y a pas foule. A croire que les gens ne se pressent pas pour aller voter ou que certains, la majorité, ne se sentent pas concernés par ces élections. «On me donnera un appartement si je vote aujourd'hui ?» lance ironiquement un jeune, la vingtaine. A l'entrée du hall des classes où se déroule le vote, une femme essaye de convaincre le peu de personnes venues donner leurs voix de voter RND.
«Jusqu'à la dernière minute, elle ne veut rien lâcher», déclare un jeune surveillant à un autre. L'un des deux nous raconte : «Avant votre arrivée, on aurait dit qu'elle essayait de les traîner jusqu'au bureau afin de voter pour son parti. C'était assez drôle.» On pénètre le couloir. Un monde fou. «Tout ce beau monde, ce ne sont que les surveillants. Les votants n'ont pas été très nombreux en cette matinée», confie un responsable de bureau. Ce dernier assure : «Dans mon bureau consacré aux hommes, je n'ai eu que 13 personnes.
Pour la majorité, ce sont des personnes âgées. Dans le lot, il n'y avait que deux jeunes.» La classe d'à côté, consacrée aux électrices, n'a pas eu «autant de chance». Son chef de bureau explique : «Vous connaissez les femmes ! Elles viennent généralement l'après-midi, quand elles ont fini ce qu'elles avaient à faire à la maison.» Le responsable du bureau assure que sur une liste de plus de 300 inscrites, seules neuf se sont présentées et, parmi elles, une seule ne dépasse pas les 25 ans. Même son de cloche dans les autres bureaux.
Festivités
Les personnes âgées constituent la majorité des votants. Les jeunes se font rares. A la sortie de l'établissement, des jeunes discutent et rient. «On ne se sent pas concernés par ces élections. Comme d'habitude, rien ne va changer. Le seul point positif de cette journée est qu'elle est chômée et payée», assurent-ils. On quitte les lieux. 11h15. A l'école Douibi Madani de Kouba, pareil. Les électeurs ne se bousculent pas. «Il est encore tôt», essayent de rassurer les chefs de bureau.
La tendance reste timide en ce milieu de journée. Moyenne d'âge ? «Nous avons eu beaucoup plus de personnes âgées. C'est d'ailleurs un vieux, qui s'appuyait sur sa fille pour pouvoir marcher, qui a ‘‘lancer les festivités''», assure une surveillante. N'empêche, cette dernière précise, quand même, que quelques jeunes ont fait le déplacement. Du côté des urnes, elles ne sont pas beaucoup remplies.
Une dizaine d'enveloppes au maximum. Pour l'instant, l'ambiance reste calme. «On espère que les gens vont se déplacer dans l'après-midi», souhaite un surveillant. On quitte les lieux. On croise une maman avec ses enfants entrant dans le centre. Si ces petits se réjouissent d'accompagner leur maman, ce n'est pas le cas pour leurs aînés. Du côté de Bab El Oued, les électeurs se font rares. La raison ? «Regardez l'état de notre quartier… Toujours que des promesses.
Les actes ne suivent jamais», assure un trentenaire. Mais pourquoi cette nouvelle génération préfère s'abstenir et garder sa voix ? «Qu'est-ce que ça changera si je donne ma voix à tel ou tel parti ? Rien. Autant la garder pour moi alors», se confie Redouane, un jeune étudiant. «Ils ont fait campagne sans présenter de programmes précis. Même leurs affiches n'étaient pas claires. On aurait dit qu'ils se moquaient de nous. Voter pour qui ? Pourquoi ?» s'interroge Yacine. Ce dernier assure : «Je ne vote même pas blanc, car je ne leur fait tellement pas confiance, que j'ai peur qu'ils détournent mon bulletin pour un quelconque parti. Je préfère m'abstenir.
Qu'ils fassent ce qu'ils veulent.» Ainsi, le manque de confiance est la raison principale qui pousse la jeune génération à s'abstenir. «On ne leur fait pas confiance. Qu'ils soient députés ou maires, ils ne pensent qu'à leurs propres intérêts. Le jour où quelqu'un se souciera des nôtre, on votera», conclut Redouane.


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