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Université de Béjaïa : Après le Master, c'est l'impasse
Publié dans El Watan le 24 - 03 - 2010

La grande majorité des étudiants, issus de la première promotion LMD, se retrouvent dans l'impossibilité d'accéder au troisième cycle (doctorat). Le manque d'encadrement se pose avec acuité.
Plus de 90% des étudiants détenteurs d'un master sous le régime L.M.D, à l'université de Béjaïa, se retrouvent dans l'impasse. Avec une licence et un Master sous le bras, la grande majorité des étudiants issus de la première promotion LMD, se retrouvent dans l'impossibilité d'accéder au troisième cycle (doctorat). Pire, beaucoup d'entre eux ne peuvent même pas postuler à travailler, les employeurs préférant plutôt recruter des universitaires ayant des diplômes professionnels. A Béjaïa, sur 46 postulants à la formation de doctorat option littérature, seuls 4 ont eu accès à ce troisième cursus à l'issue d'un concours sur titre. Que deviennent donc les 42 autres ? C'est l'impasse. Le Master est un diplôme de deuxième niveau de l'enseignement supérieur délivré à Bac + 5. Il peut être de type académique ou professionnel, et correspond à l'obtention de 120 crédits après le diplôme de Licence.
Le Master peut être professionnel ; option de formation qualifiante, orientée vers une insertion dans le monde du travail. En théorie, les programmes sont censés être définis en concertation avec les secteurs utilisateurs. Mais dans la pratique, ceci est loin d'être le cas, pour le moment. Dans la plupart du temps, le Master est académique, option consacrée à des études de types « fondamentales » qui peuvent préparer à une poursuite d'une formation universitaire de Doctorat. Ce dernier cursus est sanctionné par un diplôme de troisième niveau délivré à Bac + 8. Il consiste à mener un travail de recherche durant trois années au minimum après l'obtention du diplôme de Master. Un responsable de l'université de Béjaïa, que nous avons interrogé, nous a expliqué que le manque d'encadrement fait que l'université ne peut donner la chance de s'inscrire au troisième cycle qu'à un nombre d'étudiants extrêmement limité.
Pour contourner ce problème du manque d'encadrement, trois étudiantes détentrices d'un Master, disent avoir sollicité des professeurs des universités d'Alger et de Mostaganem qui leur ont donné leur accord de les encadrer. Une solution qui s'est heurtée au niet catégorique de l'administration de l'université de Béjaïa. « N'est-il pas légitime qu'une inscription nous soit accordée eu égard à la disponibilité affichée par ces enseignants à vouloir nous encadrer au sein même de université de Béjaïa ? », s'interrogent ces étudiantes. Pour ces dernières, « la mobilité de l'encadrement se fait, pourtant, sous l'ancien système ». Mieux encore, l'arrêté du 28 juillet 2009 fixant l'organisation de la formation de doctorat permet dans son article 9 au comité de formation d'organiser la mobilité des encadreurs. Mais pour un responsable de l'université, « la mobilité telle qu'énoncée par la loi sous entend que c'est aux étudiants d'aller postuler à s'inscrire en formation doctorale dans d'autres universités ».
« Ce qui n'est, pour une étudiante, pas possible vu que le système LMD n'est pas adopté dans toutes les universités, du moins pour ce qui est des langues, Béjaïa et Constantine en sont les premières en la matière. »


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