Les sempiternels problèmes de stagnation des eaux pluviales au niveau du pont de la gare ferroviaire et le long des artères du centre ville ont été signalés par les citoyens, avec cette fois-ci un léger mieux dans la fluidité des eaux absorbées par les avaloirs. Notons, toutefois, des étangs formés aux cités Ahmed Loulou, Berrel Salah et Bendada, où des infiltrations ont été constatées dans quelques bâtisses privées. Contactés, hier, par téléphone, les services de la Protection civile ont déclaré qu'aucune intervention n'a été enregistrée, malgré la mobilisation optimale de ses éléments en pareille situation. Aucun incident n'a été relevé par les services de la SDE (Société de distribution du gaz et de l'électricité de l'Est), non plus. Rien que des désagréments causés dans leur majorité par certains comportements négatifs, tels que l'abandon des matériaux de construction en pleine chaussée, d'où des embouteillages et un risque permanent pour les piétons. Dans certains chantiers de la périphérie, des fosses de deux mètres de profondeur ne portent aucune signalisation à l'adresse d'hypothétique passants ou automobilistes. A Sedrata, deuxième ville de la wilaya, des terrains marécageux, livrés à eux-mêmes, sont devenus de véritables patinoires et les rues partiellement bitumées étalent devant les visiteurs des sentiers semi-goudronnés. Pour manque de reboisement et abattage clandestin des arbres, des affaissements et autre érosion du sol ont été constatés dans les communes de Zaârouria, Ouled-Driss, Aïn-Zana et Mechroha. Les bâtiments mal conçus et ceux dont l'étanchéité a été réalisée dans l'approximation en ont pâti ces dernières quarante-huit heures, à cause des infiltrations des eaux. Les cas les plus flagrants ont été signalés à la cité Zedira, livrée il y a seulement trois années. Sous l'effet de la pluie, tombent ciment frelaté, teinte contrefaite, bitume douteux, baraques non habitées……et quelques masques pour entrepreneurs véreux.
