Le 15 février, la première compétition inter-écoles, regroupant des étudiants des plus prestigieuses écoles de commerce et d'ingénieurs d'Alger et ses environs débutera. El Watan Week-end vous donne un aperçu sur cet événement. 12 écoles s'affronteront, que le meilleur gagne ! Depuis de sa création en 2004, l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) a su se distinguer dans le monde professionnel par ses formations de haut niveau. A la fin de leur cursus, les étudiants de l'ESAA sont munis d'un diplôme de renommée internationale. Bien qu'à ses débuts, cette école publique offrait des masters et MBA. Depuis maintenant trois ans, elle a élargi son programme de formation et propose également des licences. Toutefois, cette année et pour la première fois, elle a décidé d'élaborer un événement qui mériterait le détour. Une conférence de presse est prévue d'ailleurs à cet effet le 9 février au sein de l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) afin de présenter l'événement. «La Schools Business Cup» est le nom donné à ce grand concours qui aura lieu les 15 et 22 février. Une compétition qui s'étalera sur deux journées et qui se déroulera dans les locaux de l'école. 12 écoles prendront part au concours avec entre autres l'Institut de management algéro-américain (IMAA), MDI-Business School, l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger (ENST), l'Ecole nationale supérieure de management (ENSM), l'Ecole des hautes études en commerce (EHEC), l'Ecole supérieure de commerce (ESC) et l'Ecole nationale supérieure de statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA). Ce concours a pour objectifs de nouer des relations entre les étudiants des différentes écoles, mais aussi de leur permettre de développer un certain esprit critique et de compétition. Il apportera une expérience d'apprentissage pour les concurrents et les auditeurs en même temps. C'est aussi une occasion de mettre en place un réseautage socio-professionnel entre les étudiants et les entreprises. Mais ce n'est pas tout, ce projet a pour but d'inspirer et stimuler un esprit entrepreneurial en vue d'une création d'entreprise personnelle. Epreuves La compétition qui regroupe les 12 écoles va s'organiser en deux tours. Au premier tour, on retrouve quatre groupes, chacun étant composé de trois équipes, qui sont elles-mêmes composées de trois écoles. Chaque école et établissement doit donc présenter cinq étudiants, dont au moins une étudiante. Le premier tour est composé d'une série d'épreuves contenant des quiz, des jeux de culture générale et des jeux de réflexion. Pour le deuxième tour, un tirage au sort des groupes se fera préalablement avec la présence d'un huissier de justice pour faire valoir l'équité de la compétition. Quatre équipes s'affronteront donc, et deux équipes seront en tête. La finale se déroulera le deuxième jour, le 22 février, «elle consiste à présenter une idée de start-up», explique Fethi Gasmi, chef de projet à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA). Il ajoute qu'«ils seront confrontés à résoudre une problématique qui relie le système d'information des hôpitaux». Pour accompagner les étudiants dans leur création d'entreprise, ils disposeront de l'incubateur de Sidi Abdellah qui comporte un local et l'accompagnement. Les deux présentations seront jugées par un jury de professionnels dont l'entrepreneur Yassine Mohamed Tahimi et le consultant Maamar Khadraoui. Du fait de l'importance et de la médiatisation de l'événement, des invités d'honneur seront présents, dont les responsables des entreprises sponsors et un représentant de l'entreprise de jus Rouiba. L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, sera également invité à l'événement, et sera présent uniquement le premier jour. En outre, dans le programme des deux journées, le public et les participants assisteront à des animations de la part des sponsors qui sont notamment Raylan électroménagers, l'école de formation Hayday, l'entreprise Mouzaïa Plast ainsi que l'association Atlas. Ainsi l'annonce de d'équipe gagnante se fera à la fin de la journée. Les vainqueurs ne repartiront pas les mains vides, là est l'intérêt du concours. Ils recevront divers prix, des formations en langue, des formations en présentation «skills» et en rédaction de documents scientifiques. Des smartphones de la marque Raylan leur seront également offerts. «Certes, cette compétition est une première, mais on compte le refaire l'année prochaine», précise Fethi Gasmi, chef de projet à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA). L'élaboration de «La School Bussiness Cup» est le fruit de l'excellence des programmes de formation et de la notoriété de l'ESAA. C'est un symbole de réussite dans le domaine de la gestion. Son environnement économique, issu du partenariat algéro-français, renforce la coopération entre les deux pays dans le secteur de l'enseignement supérieur. L'ESAA est un établissement public algérien créé en 2004 en vertu d'un accord algéro- français, signé par les deux ministères de l'Enseignement supérieur, algérien et français.
