Le nombre de cas de tuberculose a connu une baisse à Oran. Il est passé de quelque 1500 cas en 2017, à 1435 cas en 2018. A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la tuberculose (le 24 mars) célébrée, cette année, sous le thème «Il est temps d'agir ! Il est temps de mettre fin à la tuberculose», le docteur Boukhari, chef de service prévention auprès de la direction de la santé, a indiqué que le nombre de cas de tuberculose recensé à Oran en 2018 était de 1435 cas, dont 432 de tuberculose pulmonaire. Il a affirmé que le nombre de cas de tuberculose pulmonaire a connu une baisse de 17% par rapport à l'année passée. Selon le même responsable, le nombre de cas de tuberculose pulmonaire contagieuse a connu un recul significatif à l'échelle locale grâce aux efforts de tout un chacun, comme la multiplication des centres de lutte, dont le nombre a atteint 12 unités à Oran et la lutte contre les bidonvilles. Le docteur Boukhari a souligné que, contrairement, à la tuberculose pulmonaire contagieuse, le nombre de cas de tuberculose extra-pulmonaire est en hausse et qu'une étude est en cours pour connaître les causes de cette hausse. D'autre part, la direction de la santé a tracé un programme pour sensibiliser sur les conséquences sanitaires et socio-économiques dévastatrices de cette maladie. La direction de la santé a élaboré un programme qui va toucher les établissements scolaires après les vacances. N'importe qui peut contracter la tuberculose, mais la maladie touche avant tout les pauvres. Des facteurs tels que la malnutrition, les mauvaises conditions de logement, aggravés par d'autres facteurs de risque, comme le tabagisme, la consommation d'alcool et le diabète, ont des conséquences sur la vulnérabilité face à la tuberculose.
