Ouverture du 1er séminaire sur "Les tribunaux de commerce spécialisés"    Agression contre Ghaza: 33.970 martyrs et 76.770 blessés, selon un nouveau bilan    Le processus de création d'une société nationale d'impression est en cours    BM/FMI : Faid participe aux travaux des réunions de printemps à Washington    Ghaza: un nouveau rapport de l'UNRWA détaille les tortures infligées aux Palestiniens    Palestine : la construction de colonies s'est intensifiée à El-Qods depuis le 7 octobre    Coupe d'Algérie de football: les affiches du dernier carré connues    Football : le sélectionneur national assiste à une partie de l'entraînement du CSC    Reddition d'un terroriste à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 10 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Le projet du périmètre irrigué par les eaux recyclées, une phase importante de la stratégie nationale du secteur    Toutes les structures prêtes pour la réussite de la saison du Hadj-2024    Le Conseil de sécurité se prononcera ce soir    Les objectifs réels d'Eric Zemmour aidé par Jean Messiah (II)    Impacts géostratégiques et énergétiques    Rencontre sur le programme d'économie sociale et solidaire    Commerce : nécessité de parachever la transition numérique du secteur dans les délais impartis    L'OM Annaba vise le 2e tour    Manchester City passe à l'action pour Ryan Aït Nouri    Défaite du WA Tlemcen face à Al Nasr    Trois hauts cadres d'ATM Mobilis derrière les barreaux    Saisie de 4,55 g de drogue dure (kétamine), une arrestation à Aïn Nouissy    Démantèlement d'une bande de cambrioleurs    Semaine préventive pour un mode de vie sain et équilibré    Production prévisionnelle de plus de 4 millions quintaux de pomme de terre saisonnière    La bibliothèque de cheikh Benbadis remise à titre wakf à « Djamaâ El-Djazaïr »    Soixante-dix nouveaux films en compétition    Mustapha Ramdane, homme de lettre et réformateur apprécié dans la vallée du M'zab    Sidi Bel-Abbes: inauguration de la 14e du festival national du théâtre universitaire    Décès du journaliste Mohamed Merzougui: condoléances de la DG de la communication à la Présidence    Super-coupe d'Afrique de handball (messieurs) : Al Ahly s'impose en finale face au Zamalek    Annaba : ouverture d'une enquête sur l'effondrement d'un extracteur de poussière au complexe d'El Hadjar    Boughali : grâce au savoir, "l'Algérie réduira les écarts et relèvera les défis"    Belaabed souligne l'importance de la Journée du Savoir pour l'Ecole algérienne    La Radio algérienne dispose désormais de sa version audio du Saint Coran    Rendre nos lois plus claires    Le correspondant de presse Abdallah Benguenab n'est plus        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    L'évanescence de la paix    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



10e vendredi à l'est : Le peuple uni contre les manœuvres du pouvoir

Les tentatives visant à diviser les manifestants se multiplient sans atteindre leur objectif. Hier, lors du 10e vendredi du hirak, dans plusieurs villes de l'Est, on a signalé ces tentatives et les réactions des marcheurs ne se sont pas faites attendre.
A Souk Ahras, les manifestants ont scandé en chœur «Chaâbia, chaâbia, dhid el hizbia !» (Populaire, populaire, contre les orientations partisanes), tout en brandissant des drapeaux et des banderoles dénonçant les tentatives de récupérations partisanes de leur mouvement populaire, toujours qualifié de pacifique. «Non au FLN, non au RND, sources de nos misères».
Idem à Constantine, où des individus qui voulaient glisser des slogans hostils à l'armée ont été priés de se taire ou de quitter la marche. «Voyez-vous, c'est ce type de slogans qui risque d'affaiblir notre mouvement et nous diviser. Le 22 février, nous sommes sortis unis pour un objectif commun, et nous devons rester vigilants contre les écarts partisans», a tonné un senior provoquant l'acquiescement de son carré.
Ils étaient des milliers à marcher hier, hommes et femmes, scandant des slogans qui exigent depuis deux mois le départ du système, tout le système. Mais hier aussi, de nouveaux slogans sont apparus pour demander une justice indépendante au-dessus des guerres de clans.
A Oum El Bouaghi, la population ne désarme pas et commence à montrer son impatience face aux tergiversations de ceux qui tiennent actuellement l'initiative politique. «Nous ne comprenons pas pourquoi le pouvoir s'entête à fermer les portes et ne négocie pas avec les personnalités les plus en vue du hirak pour trouver une sortie honorable à la crise ?» s'interroge un jeune.
A Jijel, les manifestants ont rejeté à l'unisson la feuille de route du pouvoir et dénoncé la justice, jugée expéditive qui a caractérisé ces derniers jours la scène politique nationale. Sur des écriteaux, on pouvait lire : «Pas d'opération mains propres avec des mains sales».
Donner la force aux marches
A Tébessa, des milliers de manifestants ont dénoncé hier la sourde oreille du pouvoir. «Le mot d'ordre est maintenu : la mobilisation ne doit pas s'arrêter là. On est obligé d'aller jusqu'au départ du dernier symbole du régime en place. Cette semaine, il y a eu des limogeages, des interpellations et des poursuites judiciaires, mais le pouvoir continue à tergiverser quant à la revendication du peuple, soit le départ de tout le système», a dit un étudiant.
C'est le même discours tenu à Skikda, où l'on continue d'y croire. «On doit poursuivre notre mouvement. On doit encourager encore les gens à marcher jusqu'à ce que le système parte», déclare un manifestant sur l'esplanade de la place de l'Hôtel de Ville. Il faisait partie d'un groupe de jeunes de plusieurs quartiers de la ville, qui ont cotisé pour tirer des centaines de photocopies portant toutes des slogans relatifs au hirak. «On n'a pas de page Facebook. Nous, on préfère être actifs sur le terrain.
On a remarqué que la marche de la semaine dernière n'était pas aussi importante, on a décidé d'encourager, à notre façon, les gens à marcher», avancent ces jeunes. Sur cette même place, d'autres jeunes, qui manifestaient devant le siège du FLN, n'ont pas résisté devant la tentation de cacher l'enseigne portant le sigle de ce parti.
Cette volonté de donner une force aux marches a été remarquée à Bordj Bou Arréridj. «Dans notre entreprise, nous avons fait front commun contre la section syndicale, et nous avons exigé son départ. C'est ce qui a été fait. Maintenant, nous vivons dans une parfaite symbiose. Donc, il n'y a pas plus simple pour le chef du corps d'armée que de se plier à la volonté du peuple, en faisant éjecter les indésirables de leurs sièges de responsabilité», abonde un fonctionnaire de Naftal.
Parmi les nouveaux signes de ce 10e acte, on notera la présence des gilets orange pour la première fois à Guelma. Ces jeunes forment un tampon entre les services de sécurité et les marcheurs. «Ils ont toute la latitude d'organiser et encadrer la marche de façon à ce qu'aucun incident ne puisse survenir», dira un des participants.
Toutefois, le fait remarquable de ce 10e vendredi a été révélé à Biskra, lors de la marche organisée sur la place de la Liberté. Innovant, des groupes de comédiens indépendants ont présenté des saynètes sur des tons burlesques et satiriques pour dénoncer les tares des dirigeants, aborder des sujets sociétaux et promouvoir les vertus de la liberté et du droit à l'expression libre. «Ces séances de théâtre de rue sont improvisées pour agrémenter les marches.
Ces petites représentations visent à conférer au mouvement populaire initié depuis le 22 février un cachet culturel et distractif afin d'éviter la routine et la lassitude. Nous espérons pouvoir présenter nos créations chaque semaine. L'engouement des jeunes pour ce mode d'expression nous y encourage», a confié un féru du 4e art.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.