Les chauffeurs de taxi affiliés à l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) sont en colère. Lors d'un rassemblement, organisé jeudi devant le siège de la direction des transports, les contestataires, dont le nombre a dépassé les 200 personnes, ont réclamé la réactivation de la commission technique des transports. Autrement dit, ils demandent que celle-ci se réunisse afin de régler les préoccupations de la corporation. «Même si elle est déjà installée, elle doit organiser des réunions», ont noté les contestataires, précisant que le rôle de cette commission est d'étudier tous les problèmes du secteur, à savoir la création de lignes, les transferts, la délivrance des autorisations d'exploitation, entre autres. Selon le président de l'ONTA à Oran, on saura que d'autres préoccupations sont à l'origine de ce mouvement de contestation : les chauffeurs de taxi demandent le gel des autorisations d'exploitation pour les lignes Oran-Gdyel, Oran-Aïn El Turck et aussi les taxis qui desservent la gare ferroviaire du quartier Plateau. Ils réclament l'installation de plaques de signalisation des arrêts de stationnement au niveau de ces lignes. Parallèlement à cela, les chauffeurs de taxi demandent que des récépissés de dépôt de dossiers leur soient délivrés par la direction des transports. «Nous déposons souvent des demandes pour un changement de véhicule ou une fin de contrat, alors nous exigeons que des récépissés de dépôt nous soient délivrés afin de circuler», explique-t-on. Le président de l'ONTA et quelques représentants se sont réunis avec le directeur des transports et des promesses pour que des réunions de la commission technique soient tenues régulièrement ont été faites. D'autres garanties ont été données pour régler tous les problèmes d'aspect organisationnel. Notons que ce mouvement de protestation a duré toute la journée et que le collectif a repris son activité hier.