Le monde arabe en entier sera derrière la sélection algérienne de football, seul représentant de la région en phase finale de la Coupe du monde, du 11 juin au 11 juillet prochains. L'Union arabe de football (UAFA) a exprimé, en effet, mercredi soir, son soutien aux Verts dans cette prestigieuse compétition à laquelle ils prennent part après plus de deux décennies d'absence. C'est le président réélu pour un troisième mandat, l'émir Ben Fahd Ben Abdelaziz, qui a mis en exergue, lors de son allocution, le soutien de son instance et de toute la nation arabe aux coéquipiers de Karim Ziani. « Notre organisation est résolue à manifester son appui total à la sélection nationale de notre pays frère, l'Algérie, qui va représenter au Mondial 2010 notre discipline sportive, mais également la nation arabe toute entière », a affirmé le premier responsable de l'UAFA, qui a, par la même, souhaité « succès et réussite aux Verts lors du prochain Mondial, tout comme aux autres sélections arabes lors des prochaines échéances ». « La brume d'été » L'Algérie s'est qualifiée pour la Coupe du monde après avoir écarté l'Egypte en match d'appui, le 18 novembre 2009, au Soudan (1-0), les deux pays ayant terminé à égalité parfaite lors de la phase de poules. Une vive polémique avait éclaté entre l'Algérie et l'Egypte, qui a failli provoquer « une crise diplomatique ». Le président de l'UAFA a profité de l'occasion de l'élection de mercredi dernier à Riyadh, pour tenter de rapprocher le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et celui de la fédération égyptienne, Samir Zaher. Une tentative qui n'a pas abouti à une réconciliation effective, mais le fait que les deux hommes aient accepté de siéger côte à côte au bureau exécutif constitue, selon les observateurs, un signal fort de leur prédisposition à enterrer la hache de guerre. M. Raouaroura a été réélu pour la troisième fois au poste de premier vice-président avec 18 voix, alors que l'Egypte s'est contentée d'un siège dans le comité exécutif avec 13 voix. Se voulant rassurant quant à une amélioration des relations algéro-égyptiennes, le président de l'UAFA a comparé cette crise entre les deux pays à « une brume d'été ».