La réalisation du boulevard interquartiers de Kouba accuse un retard considérable. Les innombrables contraintes inhérentes à la nature du terrain et la situation même de celui-ci en milieu urbain semblent expliquer quelque peu ce retard. Mais à travers une décision récente, la wilaya enjoint à l'entreprise de réalisation de refaire l'étude et d'opter pour une emprise de 22 m au lieu de 18 m. C'est ce qui constitue, selon le représentant de cette entreprise, la cause principale du retard enregistré. Il convient de mentionner que le maître d'ouvrage du projet d'aménagement du boulevard interquartiers sur 1600 m en est la DTP. Toutefois, la réalisation a été confiée à l'entreprise HB Chabane, secondée par la Société algérienne des études et infrastructures (SAETI) qui en assure l'assistance technique. L'installation du chantier, doit-on le préciser, a été effectuée au mois de septembre 2004. Certains travaux ont dû être entamés juste après cette installation. Il s'agit entre autres du décapage d'une bande latérale du terrain de 4 m de large sur 50 m de long. La pose partielle d'une canalisation a été aussi effectuée. Mais comme la circulation routière relève d'un débit considérable, les tâches les plus simples ont été difficiles à concrétiser sur le terrain. Cette voie appelée familièrement « chemin des grossistes » est sillonnée sans trêve par les véhicules de transport assurant le service vers Birkhadem, Ben Aknoun et Chevalley. Elle est aussi empruntée par d'autres véhicules acheminant les marchandises vers les dépôts des grossistes aménagés dans des rez-de-chaussée des habitations situées de part et d'autres de la voie. D'après le même représentant, un projet entrepris en milieu urbain est jalonné de contraintes. C'est pourquoi, il est impératif de ne pas altérer les utilités communes au cours de la réalisation. A cet effet, les réseaux de canalisation souterrain, des câbles aériens constituent une contrainte majeure dans une telle réalisation. « Des séances de travail seront prévues pour déterminer le type d'intervention de Sonelgaz et celui de l'ADE. Quant aux travaux relatifs à l'assainissement et au drainage des eaux pluviales, ils seront assurés par la DTP », affirme-t-il. Selon les mêmes déclarations, l'étude ainsi que l'implantation des axes ont été refaites. « Les opérations ont nécessité deux journées de travail. Mais l'essentiel, c'est d'être conforme aux décisions émanant de la wilaya », a précisé notre interlocuter. Il enchaîne qu'« au début, il a été convenu de réaliser le boulevard sur une cuve de 18 m. Mais la wilaya a décidé qu'il soit réalisé avec un dédoublement des voies et qu'il sera doté d'un terre-plein central. Le tout sur une emprise de 22 m. Des ronds-points ainsi que des voies de garage (aires de stationnement) sont prévus. Une fois toutes les conditions réunies, le délai fixé à 4 ou 5 mois sera respecté. Quant au coût, il a été estimé à 10 milliards de centimes. » Abordé au sujet de la même réalisation, M. Chebla, vice-président chargé de l'urbanisme à l'APC de Kouba, a affirmé que cette nouvelle voie sera traitée d'une manière réglementaire. En conséquence, elle aura plus d'importance que les autres artères principales de la commune. Toutefois, il a estimé que si la réalisation nécessite la fermeture de la voie à la circulation routière, l'APC procédera à l'application de la mesure prise, quitte à dériver la circulation, et par conséquent entraver l'activité des grossistes. « Toute réalisation en milieu urbain rencontre une multitude de contraintes qui pourraient affecter temporairement son cours. Mais nous pensons que ce projet qui représente un axe vital pour la commune de Kouba sera conctrétisé dans les meilleurs délais », a conclu ce vice-présdent.
