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Des engagements financiers de l'ordre de 286 milliards de dollars
Le programme d'investissement public 2010-2014 adopté hier en Conseil des ministres
Publié dans El Watan le 25 - 05 - 2010

Le Conseil des ministres s'est réuni hier sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Dans un communiqué rendu public par la Présidence, il est souligné que la réunion du Conseil des ministres a tout d'abord examiné et adopté le programme d'investissements publics pour la période allant de 2010 à 2014. Ce programme s'inscrit dans la dynamique de reconstruction nationale entamée, voilà dix années, d'abord avec le Programme de soutien à la relance économique, engagé en 2001, à hauteur des ressources alors disponibles. Cette dynamique a été relayée par le programme 2004-2009, lui-même conforté par les programmes spéciaux au profit des wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud. Ainsi, le coût de l'ensemble des opérations de développement inscrites durant les cinq années écoulées, dont certains projets structurants sont encore en cours de réalisation, aura atteint près de 17 500 milliards de dinars.
130 milliards de dollars pour parachever l'ancien programme
Le programme d'investissements publics retenu pour la période allant de 2010 à 2014 implique des engagements financiers de l'ordre de 21 214 milliards de dinars (ou l'équivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets, à savoir le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9700 milliards de dinars (équivalent à 130 milliards de dollars) et l'engagement de projets nouveaux pour un montant de 11 534 milliards de dinars (soit l'équivalent de près de 156 milliards de dollars). Le programme 2010-2014 réserve plus de 40% de ses ressources à l'amélioration du développement humain avec, notamment, près de 5000 établissements de l'éducation nationale (dont 1000 collèges et 850 lycées), 600 000 places pédagogiques universitaires et 400 000 places d'hébergement pour les étudiants et plus de 300 établissements de formation et d'enseignement professionnels, plus de 1500 infrastructures de santé, dont 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé et 377 polycliniques, ce à quoi s'ajoutent plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés, 2 millions de logements, dont 1,2 million seront livrés durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l'année 2014, le raccordement d'un million de foyers au réseau de gaz naturel et l'alimentation de 220 000 foyers ruraux en électricité, l'amélioration de l'alimentation en eau potable, notamment avec la réalisation de 35 barrages et de 25 systèmes de transfert d'eau, et l'achèvement de toutes les stations de dessalement de l'eau de mer en chantier, plus de 5000 infrastructures pour la jeunesse et les sports, dont 80 stades, 160 salles polyvalentes, 400 piscines et plus de 200 auberges et maisons de jeunes, ainsi que d'importants programmes pour les secteurs des moudjahidine, des affaires religieuses, de la culture et de la communication.
40% des ressources consacrés au développement des infrastructures de base
Par ailleurs, ce programme d'investissements publics réserve aussi près de 40% de ses ressources à la poursuite du développement des infrastructures de base et à l'amélioration du secteur public, avec notamment plus de 3100 milliards de dinars destinés au secteur des travaux publics pour poursuivre l'extension et la modernisation du réseau routier et l'augmentation des capacités portuaires, plus de 2800 milliards de dinars réservés au secteur des transports en vue de moderniser et d'étendre le réseau de chemin de fer, d'améliorer le transport urbain (avec notamment la réalisation de tramways à travers 14 villes) et de moderniser les infrastructures aéroportuaires, près de 500 milliards de dinars pour l'aménagement du territoire et l'environnement, et près de 1800 milliards de dinars pour l'amélioration des moyens et des prestations des collectivités locales, du secteur judiciaire et des administrations de régulation fiscale, commerciale et du travail. Outre le volume d'activités qu'il générera pour l'outil national de réalisation, le programme quinquennal réserve aussi plus de 1500 milliards de dinars à l'appui au développement de l'économie nationale, avec notamment plus de 1000 milliards de dinars affectés au soutien du développement agricole et rural mis en route depuis l'année dernière, et près de 150 milliards de dinars à la promotion de la petite et moyenne entreprises, à travers la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à niveau ainsi que la bonification de crédits bancaires pouvant atteindre 300 milliards de dinars pour cette même fin. Le développement industriel mobilisera aussi plus de 2000 milliards de dinars de crédits bancaires bonifiés par l'Etat pour la réalisation de nouvelles centrales électriques, le développement de l'industrie pétrochimique et la modernisation des entreprises publiques.
L'encouragement à la création d'emplois bénéficiera, quant à lui, de 350 milliards de dinars sur le programme quinquennal, pour accompagner l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, soutenir la création de microentreprises et financer les dispositifs d'emploi d'attente. Les résultats des encouragements publics à l'emploi viendront s'ajouter au volume massif des recrutements qui découleront de la réalisation du programme quinquennal et des effets de la croissance économique. Tout cela permettra de concrétiser l'objectif de création de trois millions d'emplois durant les cinq années à venir. Par ailleurs, le programme 2010-2014 réserve également un montant de 250 milliards de dinars au développement de l'économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l'enseignement et de l'usage de l'outil informatique dans tout le système national d'enseignement et dans le service public. Après l'adoption de ce programme, le président Abdelaziz Bouteflika a rappelé que celui-ci est la concrétisation d'un engagement pris devant la nation en février de l'année dernière, pour maintenir la dynamique de reconstruction nationale entamée depuis dix années. Il appartient, à présent, au gouvernement de le concrétiser, d'autant que sa mise en œuvre a été lancée depuis le début de cette année, avec les premières tranches d'autorisation de programmes et de crédits de paiement votés dans le cadre de la loi de finances. Ce programme appelle aussi tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d'emplois et de modernisation du pays.
Plus de recours à la dette extérieure
« En ce qui nous concerne, nous avons libéré l'Algérie de la dette extérieure, mobilisé toutes les ressources disponibles pour les investir dans le développement économique et social et pris des mesures pour restaurer la maîtrise du pays sur sa propre économie. Mais tout cela serait insuffisant sans une plus grande mobilisation de tous, en vue de rentabiliser tous ces acquis », a souligné le chef de l'Etat. Le président de la République a ajouté : « Durant dix années, nous avons amélioré le quotidien des citoyens dans tous les domaines et permis au pays, essentiellement grâce à la dépense publique, de faire reculer fortement le chômage et de maintenir un important taux de croissance hors hydrocarbures. Nous ajouterons, dès cette année, à toutes les incitations déjà en place pour encourager l'investissement, un appui important à la mise à niveau des petite et moyenne entreprises (PME). Nous élargirons aussi les programmes de modernisation des entreprises publiques à toutes celles qui disposent encore localement d'un marché, en mobilisant également, à leurs côtés, les partenaires étrangers qui souhaitent bénéficier du marché local et des contrats liés au programme public d'investissements. Nous élargirons enfin la marge préférentielle accordée aux entreprises algériennes sur les contrats publics », a indiqué le président de la République.
Le chef de l'Etat a saisi cette occasion pour appeler les entrepreneurs, les cadres dirigeants d'entreprise et les travailleurs à transformer ces investissements publics en atouts pour l'outil économique national, en création d'emplois pour les jeunes et en volume significatif d'exportations hors hydrocarbures. S'adressant au gouvernement, Abdelaziz Bouteflika a ordonné que chaque secteur veille à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts, soulignant que le Trésor public enregistre à travers ce programme la mobilisation de toutes ses capacités. Selon lui, « chaque secteur rendra compte annuellement de l'exécution diligente de son propre programme et nous procéderons annuellement à l'appréciation de la situation financière du pays pour, le cas échéant, tenir compte de nos moyens financiers, car nous excluons par avance tout recours à l'endettement extérieur. Nous accompagnerons aussi cette importante dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire, pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l'Etat et des collectivités locales. Parallèlement, les mécanismes de contrôle devront jouer pleinement leur rôle comme je l'ai déjà ordonné dans ma récente directive », a souligné le chef de l'Etat. Le Conseil des ministres a achevé ses travaux par l'examen et l'approbation de décisions individuelles relatives à des emplois supérieurs de l'Etat.


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