Une délégation de responsables et d'experts de la compagnie pétrolière américaine Chevron est en Algérie depuis le 23 septembre, en vue d'examiner avec les responsables de Sonatrach les domaines de partenariat possibles entre les deux sociétés. Dans un communiqué rendu public par la compagnie nationale, il est précisé que «des ateliers techniques ont été tenus pour identifier et étudier les différentes opportunités de partenariat». Selon le même communiqué, les responsables de Chevron ont montré «un intérêt attentif concernant le potentiel du domaine minier algérien». Et d'ajouter : «Des domaines concrets ont été identifiés et l'agenda des prochaines étapes ainsi que la démarche à suivre ont été fixés en commun accord entre les deux sociétés.» Pour rappel, Sonatrach a déjà eu des contacts avec Chevron en début d'année, du temps de l'ancien PDG de la compagnie, Ould Kaddour, à Houston, pour présenter les potentialités énergétiques de l'Algérie, notamment le gaz de schiste et d'éventuels projets d'exploitation. La deuxième compagnie pétrolière américaine s'intéresse à l'exploration et la production des ressources conventionnelles et non conventionnelles. Sonatrach veut négocier la création d'une joint-venture commerciale avec la compagnie américaine. A noter que Chevron avait au départ soumissionné pour le rachat des actions d'Anadarko, puis s'est rétractée et a laissé la place à la compagnie française Total pour acquérir les actifs africains d'Anadarko. Outre Chevron, Sonatrach avait aussi pris attache avec le n°1 américain ExxonMobil pour d'éventuels contrats, mais les pourparlers sont restés sans suite pour le moment. La compagnie ExxoMobil Corp avait même suspendu en mars dernier la signature d'un accord préliminaire avec Sonatrach en raison de la situation politique qui prévaut en Algérie.