Les citoyens du village Ouled Aïssa, dans la commune de Draâ El Mizan, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, interpellent les autorités et exigent le relogement des familles dont les habitations ont été endommagées par les travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière. Les citoyens affirment que les autorités de daïra leur ont, en effet, promis des compensations suite aux dommages causés par les travaux et de procéder à des recasements ou des attributions de terrains. Ils ont été surpris d'apprendre récemment par les services de la daïra de Draâ El Mizan que ces engagements ont été annulés, nous assure-t-on. Les villageois soulignent que les autorités locales ainsi que celles de wilaya ont réalisé un recensement des familles dont les foyens ont été endommagés par les travaux de la pénétrante à l'autoroute est-ouest. L'indemnisation ayant déjà tardé «risque de ne pas nous être accordée surtout avec cette note des responsables de la daïra de Draâ El Mizan qui classent les terres qui devaient nous être attribuées comme étant des terrains agricoles», nous affirme-t-on. Les citoyens de Ouled Aïssa interpellent les autorités afin de trouver une issue au problème d'indemnisation. Gel de la grève à l'ADE Les travailleurs de l'Algérienne des eaux (ADE) de la wilaya de Tizi Ouzou ont interrompu leur mouvement de grève illimitée ayant duré plus d'un mois. Les grévistes ayant répondu à l'appel du syndicat d'entreprise affilié à l'UGTA ont ainsi repris le travail après «un accord de principe conclu entre le ministère des ressources en eaux et la centrale syndicale en présence de la fédération, des représentants des travailleurs des établissements sous tutelle et les directeurs», note le conseil syndical. Cette réunion, tenue le 20 novembre dernier au siège de la centrale syndicale UGTA, sanctionnée d'un PV, s'est, en effet, soldée par un accord de principe concernant les revendications salariales soulevées par les protestataires. «Lors de l'assemblée générale des travailleurs de l'unité de Tizi Ouzou ayant eu lieu à la maison de la culture Mouloud Mammeri, le 25 novembre, il a été décidé, à la majorité, le gel de la grève jusqu'à la fin du mois, et la reprise du travail à compter du 26 novembre», souligne le syndicat. Le syndicat menace, toutefois, de faire une nouvelle fois appel à la paralysie du secteurs de l'ADE à Tizi Ouzou si les promesses de la tutelle ne sont pas tenues d'ici la fin du mois. Les travailleurs de l'ADE ont, pour rappel, entamé la protestation, il y a plusieurs semaines, avant d'entrer, le 17 octobre, en grève illimitée. Leur principale revendication est celle relative à la révision de la grille des salaires, en plus de l'amélioration des conditions de travail.