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Danger, intolérance
Publié dans El Watan le 19 - 02 - 2020

Depuis le 22 février 2019, une Algérie nouvelle est en train de naître. Une Algérie porteuse d'un immense message d'espoir, un second 1er Novembre qui est un autre combat pour la démocratie, la liberté, le respect du citoyen.
Bref, une Algérie où les citoyens ont récupéré leur droit à la parole, leur droit pour avoir une participation réelle et sans entrave à la gestion de la cité.
Malheureusement, l'obscurantisme continue à faire des ravages dans la société. L'écrivain Amin Zaoui, dans un récent article paru dans Liberté, ne cache pas sa colère face à l'intolérance qui sévit toujours à travers le pays, une intolérance que l'on croyait bannie de nos mœurs depuis que les Algériens ont remporté une victoire magnifique sur le terrorisme islamique. Il cite des exemples qui en disent long sur la persistance de comportements négatifs.
A Biskra, une enseignante a été sommée de quitter la ville parce qu'elle refusait de porter le hidjab. Une jeune fille s'est suicidée en se jetant du balcon de la maison familiale. Motif : une enseignante a menacé de la dénoncer à son père parce qu'elle l'a vue discuter avec un garçon.
A Saïda, le chef du département de droit de la faculté a décidé de faire passer devant le conseil de discipline tout étudiant ou étudiante qu'il attraperait avec un cadeau à la main le jour de la Saint-Valentin.
Des comportements négatifs de ce genre foisonnent malheureusement. Même le hirak n'a pas échappé à des forces qui ont tenté de l'infiltrer pour récupérer son merveilleux combat.
Le drapeau de Daech a même été brandi au tout début des manifestations l'année dernière. Sans parler des autres islamistes qui tentent de profiter de l'occasion pour revenir sur la scène politique.
Certains ont même défilé avec le chantre du terrorisme islamiste, l'homme qui a contribué à mettre l'Algérie à feu et à sang, le nommé Ali Benhadj.
Mais ce qui étonne face à cette tentative de remise sur les rails du FIS-dissous, c'est la passivité des autorités.
Rien n'a été fait contre les individus et les groupes qui violent ouvertement la loi, ce qui les rend de plus en plus arrogants, croyant qu'ils sont assurés de l'impunité. L'absence de réaction est-elle un aveu de faiblesse de l'Etat ?
Est-ce que l'appareil d'Etat est trop gangrené par les islamistes ? De toute évidence, le ministère des Affaires religieuses, par incompétence ou par laxisme, ne fait rien pour juguler le phénomène.
Nous avons également le cas de Naïma Salhi, qui attaque publiquement une partie de la nation, en l'occurrence la Kabylie, appelant pratiquement à la guerre civile.
Cette aventurière continue de développer son discours de haine en toute quiétude, malgré des plaintes de la société civile. L'APN s'est montrée étrangement passive.
Elle ne lui a pas retiré son mandat de députée. Elle croit ainsi qu'elle est encouragée à sévir encore. Le pouvoir est interpellé pour cette affaire qui jette le doute et la suspicion chez les citoyens.
La lutte contre l'intolérance dans tous les secteurs de la vie publique s'impose. D'où la nécessité d'une réaction salvatrice.


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