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La Cimade répond au Consul général de France à Alger : « Le risque migratoire n'est pas prouvé »
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2010

Les arguments avancés par le consul général de France à Alger, Michel Dejaegher, pour justifier le fort taux de refus de visas, n'ont pas convaincu la Cimade.
Les responsables de cette association française, qui défend les droits des étrangers immigrés en France, apportent des précisions. « Le consul de France estime que notre rapport est élogieux sur la façon dont sont traitées les demandes de visa en Algérie. Mais ce n'est pas notre façon de voir les choses », déclare Sarah Belaisch, coordinatrice du rapport de la Cimade, contactée hier par nos soins. Il est vrai, explique-t-elle, que l'externalisation a amélioré les conditions d'accueil des demandeurs de visa en Algérie. Mais le fait de passer par une entreprise privée pour « mieux accueillir les candidats au visa est regrettable ». « De plus, notre rapport a porté sur une question de fond qui concerne le fait que les Algériens obtiennent beaucoup moins de visas que d'autres pour pouvoir venir en France. Alors que, selon nous, il n'y a pas de différence objective entre la situation en Algérie et la situation au Maroc », précise Sarah Belaisch.
Notre interlocutrice défie, dans ce sens, les responsables de l'ambassade de France de prouver que les Algériens sont ceux qui restent le plus sur les territoires français. « C'est à eux de nous prouver, statistiques à l'appui, que les Algériens sont très enclins à rester sur le territoire français. Pour nous, le rapport n'est pas élogieux dans la mesure où nous faisons le constat que le consulat de France est celui qui enregistre le taux de refus le plus fort. Nous faisons également le constat d'un très grand sentiment de colère, d'humiliation et d'une très grande frustration de la part des Algériens », affirme-t-elle. S'agissant du « risque migratoire » évoqué par Michel Dejaegher, la coordinatrice de la Cimade ne se montre pas du tout convaincue par l'argument : « Je ne sais pas sur quoi repose leur crainte. Ni l'ambassade ni le consul général n'ont des statistiques pour quantifier ce risque migratoire. » En outre, Sarah Belaisch oppose à la justification du consul général un argument de taille : la loi française. « D'après la loi française, il y a des possibilités de régularisation, donc des possibilités d'obtention de titre de séjour en France, même si on y est entré clandestinement.
Donc le fait qu'il y ait des personnes qui ont déposé des demandes de titre de séjour après avoir obtenu un visa ne prouve rien. Les préfectures reçoivent peut-être des demandes de titre de séjour, mais ce n'est pas illégal de demander cela après être en France avec un visa, et même sans visa, puisqu'il y a des possibilité de régularisation », souligne-t-elle. Le rapport de l'association, note-t-elle, contient des témoignages forts et assez virulents à l'égard des autorités françaises en Algérie. « On a eu l'impression que c'est un sujet dont tout le monde parle et qui prouve que l'image de la France en Algérie est très dégradée. Il y a même des personnes qui ne souhaitent plus demander un visa pour la France. Les Algériens ne comprennent pas pourquoi ils sont traités de cette manière, alors que les liens entre les deux pays sont si forts », indique-t-elle. Les Algériens sont désormais dissuadés. Selon elle, le coût exorbitant du visa (qui n'est pas remboursable) et le taux élevé de refus sont à l'origine de cette situation. « Les gens sont découragés par les pratiques du consulat », ajoute-t-elle, en faisant remarquer que « même s'il y a une baisse du taux de refus de visas, il y a aussi une décrue du nombre de demandes ». « Le nombre de visas accordés a chuté d'une manière particulière en passant de 900 000 en 1989 à 100 000 en 1994 et à 47 000 en 1996 », conclut-elle.


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