Les inspecteurs du commerce protestent à Sidi Bel Abbès Les inspecteurs et agents de contrôle de la Direction du commerce (DCP) de Sidi Bel Abbès ont observé hier un sit-in de protestation devant le siège de la direction à l'appel du syndical autonome Snapap. Brandissant des pancartes, ils ont dénoncé les risques liés à l'accomplissement de leur mission dans le contexte épidémiologique actuel ainsi que la charge de travail «infernale» que leur impose la tutelle depuis plusieurs mois. Selon les représentants de la section syndicale Snapap, l'obligation contenue dans la circulaire ministérielle n°283 du 7 juillet 2020 n'a fait qu'«exacerber la situation de malaise» que vivent les inspecteurs et agents de contrôle de la DCP. Cette circulaire, expliquent-ils, prévoit le gel des congés annuels et l'augmentation du taux horaire de travail (de 8h à 20h) appliqué aux contrôleurs de la DCP. Le syndicat Snapap a également dénoncé les «pressions» et «menaces» émanant des responsables régionaux du ministère du Commerce et mis en garde contre les atteintes au droit syndical. Le mouhafedh FLN de Blida indésirable A Blida, le siège de la mouhafadha FLN est transformé, depuis quelques années, en une demeure pour un «Flniste» influent. La belle bâtisse coloniale abrite donc des familles au moment où la centrale du FLN semble pratiquer la politique de l'autruche. «Une procédure aurait été faite pour que la bâtisse, considérée comme un bien vacant, soit détournée au nom du Flniste influent», témoignent des militants du FLN des kasmas (circonscriptions) ouest de la wilaya de Blida. Ces derniers disent qu'ils ont tout fait pour dénoncer ce grave dépassement, en vain. Ils accusent, en premier lieu, le mouhafedh de Blida pour son «silence inquiétant», pour ne pas dire sa «complicité». Pour cela, ils ont organisé, récemment, une réunion sanctionnée par un retrait de confiance du mouhafedh. «Des militants honnêtes ont été écartés et le siège de la mouhafadha squatté en toute impunité. La question qui mérite d'être posée : qu'a fait le mouhafedh ?», dénonce-t-on. Torrich à Tiaret, la fourberie de trop ! Un scandale pour le moins inégalé a été enregistré ces derniers temps dans une Olocalité déshéritée, Torrich en l'occurrence, relevant de la commune d'Oued Lilli, 15 km au nord de Tiaret. Alors que le ministre des MPTIC en visite dans la wilaya allait inaugurer la 4G LTE dans ce patelin de 4000 âmes, voilà que le protocole local lui présenta un citoyen. En fait, un faux résident qui n'est autre que le chauffeur du maire improvisé pour la circonstance, autochtone, pour parler des avantages liés à cette technologie. Mal lui en prit, car en plus d'être démasqué par les gens de la région, il a longtemps baragouiné des réponses aux questions lancinantes du membre du gouvernement. Une grande gêne s'est emparée de certains, mais la Toile s'en est saisie pour faire un buzz local ! Perturbations dans la distribution de l'eau potable à Oran Ces derniers jours, la wilaya d'Oran a connu de fortes perturbations dans la distribution de l'eau potable. Que ce soit au centre-ville ou dans les zones périphériques, partout les robinets étaient à sec, et l'eau ne coulait qu'au compte-gouttes. A Aïn El Beïda par exemple, quartier se situant au sud-ouest de la ville, les habitants étaient obligés de recourir aux marchands d'eau douce pour s'approvisionner en ce précieux liquide. «Cela est d'autant incommodant que nous sommes en pleine canicule, et qui plus est, nous devons nous confiner autant que possible à cause de la pandémie», témoigne un habitant de ce quartier. Contacté hier, un responsable de la Seor nous a expliqué que ces perturbations, qui perdurent depuis mercredi dernier, sont dues à plusieurs pannes techniques au niveau de la station de dessalement d'El Mactaa, celle de Chatt El Hillel ou encore de Kahrama. Ces arrêts intempestifs ont fait baisser le taux de production. A titre d'exemple, mercredi dernier, la station de Chatt El Hillel, qui se trouve à Aïn Témouchent, et qui prodigue plus 100 000 m3 pour la wilaya d'Oran, était à l'arrêt pendant 3 jours, ce qui a occasionné de fortes perturbations dans les zones sud-ouest de la ville d'Oran. Le responsable de la Seor nous assure que la situation est en cours de rétablissement, et la société procède, tout en assurant la distribution de l'eau potable dans les foyers, de remplir parallèlement les réservoirs. D'ici à demain mardi, nous dit-il, la situation devrait revenir complètement à la normale.