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Mansour Arrouch n'est plus
Publié dans El Watan le 18 - 08 - 2010

La famille de la presse vient, une nouvelle fois, d'être endeuillée par la mort tragique et subite d'un de ses membres.
Hier, alors qu'il se rendait en compagnie de son jeune fils à Oran, Mansour Arrouch a croisé la Faucheuse non loin de Bir El Djir, à l'entrée d'Oran. Il avait quitté, avec son jeune enfant, Mostaganem à destination d'Oran à bord de la toute nouvelle voiture familiale. La veille, avec son épouse, ils étaient déjà à Oran avec l'autre enfant de la famille qui devait subir des examens de contrôle, suite à une intervention chirurgicale intervenue il y a à peine huit jours. La maman, comme de coutume, avait décidé de passer la nuit aux côtés de son enfant convalescent. Hier matin, toute la famille devait se retrouver. Malheureusement, sur cette RN11 légèrement détrempée par une averse matinale, la voiture a dérapé. Perdant le contrôle de son véhicule, Mansour est emporté dans un tourbillon infernal qui lui ôtera la vie ainsi que celle de son enfant de 7 ans.
Les gendarmes rapidement accourus sur les lieux ne feront que constater l'extrême gravité du drame qui venait de s'abattre sur cette paisible famille. Les deux corps seront retirés de la carcasse du véhicule. A quelques kilomètres plus loin, son épouse qui attendait l'arrivée du mari et du fils ne s'attendait pas à recevoir cet appel fébrile et matinal d'un proche ami, lui aussi journaliste. Ce dernier n'aura pas la force de lui annoncer la terrible nouvelle, il lui demandera d'entrer en contact avec la gendarmerie, car son mari venait d'avoir un accident.
La nouvelle de la disparition de Mansour Arrouch plongera ses collègues, journalistes et correspondants, ses camarades du Cnapest où il jouait un rôle central ainsi que la grande famille de l'éducation nationale dans une tristesse incommensurable.Car l'homme n'était pas qu'un simple professeur de philosophie, ni tout juste un correspondant de province, encore moins un citoyen ordinaire. Pétri dans une rigueur et une honnêteté d'acier trempé, il avait un sens très développé du bien commun. Correspondant pour En Nasr de Constantine, il travaillait également à Saout El Gharb où il s'est fait une place impossible à combler. Rigoureux comme un mathématicien, droit comme une règle, attentif comme un poète, comme un marabout des temps anciens, objectif comme l'éclair, il savait mieux que quiconque faire la part des choses. Ses « papiers » étaient une référence, ses analyses étaient fort appréciées, y compris par ceux qu'il égratignait sans sourciller.
Avec sa mort, Mostaganem et sa région, la presse arabophone, le monde de la culture dont il était si proche, le corps enseignant ainsi que l'ensemble de la classe politique perdent un précieux compagnon, un délicieux collègue, un subtil penseur et un honnête homme. Ce quadragénaire malingre et passionné nous manquera à toujours. A sa famille, à ses proches, à ses collègues de l'enseignement et de la presse, nous leur disons notre profonde compassion et notre insurmontable douleur.


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