Quatre morts et 9 personnes sauvées in extremis de la noyade à Skikda Quatre personnes sont mortes par noyade sur les plages de la wilaya de Skikda et neuf autres ont été sauvées in extremis. L'état agité de la mer serait l'une des causes de ces noyades. D'abord à Oued Tanji, une plage non gardée à moins de 30 km à l'ouest de Skikda, une opération de sauvetage de neuf personnes, qui se trouvaient en difficulté dans une mer houleuse, a été organisée vendredi, aux environs de 19h, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la Protection civile. Chapeautée par le directeur, l'opération a permis aux plongeurs de la Protection civile de sauver une personne et de récupérer la dépouille d'un jeune âgé de 31 ans, originaire de Mila. L'intervention des citoyens présents sur la plage a permis elle aussi de sauver 8 autres personnes en difficulté. En plus de cette victime signalée par la Protection civile, la wilaya de Skikda a enregistré, le même jour, trois autres victimes par noyade : une femme âgée de 25 ans à Guerbès, une plage située à 25 km à l'est de Skikda et deux autres victimes signalées par des riverains au niveau du poste 03 de la plage Ben M'hidi, à quelques kilomètres seulement à l'est de Skikda. Deux morts dans la chute d'un véhicule dans un oued à Ténès Deux morts et trois blessés graves, des jeunes âgés entre 20 et 29 ans, tel est le bilan du grave accident de la route survenu avant-hier, samedi, à la sortie sud de la ville côtière de Ténès en direction de Chlef. Selon un communiqué de la Protection civile de Chlef, les victimes se trouvaient à bord d'une Peugeot 208 qui a dérapé avant de tomber au fond de l'oued Allala. Les éléments de l'unité de la Protection civile de Ténès se sont rendus immédiatement sur les lieux pour secourir les blessés, ajoute la même source. Malheureusement, deux d'entre eux âgés de 27 et 29 ans ont succombé à leurs blessures au cours de leur transfert à l'hôpital de Ténès, tandis que les trois autres sont placés en soins intensifs dans le même établissement. Un jeune de 17 ans tué pour un téléphone portable à Oran Avant-hier samedi, aux environs de 20h, un jeune homme âgé d'à peine 17ans, répondant aux initiales K. B., a été lâchement assassiné dans le quartier de Canastel, à l'est de la ville. Deux individus, à bord d'une motocyclette, ont tenté de lui dérober son téléphone portable, mais comme la victime leur avait tenu tête, ces derniers n'ont pas hésité à lui asséner des coups de poignard en plein cœur. La victime en est morte après avoir succombé à ses blessures. Cet effroyable crime a mis en émoi toute la ville d'Oran, et cela d'autant, aux dires des habitants de Canastel, ces deux agresseurs, multirécidivistes, sévissaient ces derniers jours dans ce secteur de la vie, agressant et dépouillant les passants de leurs biens. Toutes et tous réclament que justice soit faite, et que ces deux malfaiteurs soient appréhendés et punis par la loi. Beaucoup, d'ailleurs, lancent un appel à tout un chacun : «N'achetez plus les téléphones portables dans le marché informel. Ce sont, parfois, des receleurs qui vous les revendent. Sans que vous ne le sachiez, vous pouvez ainsi devenir complices de ces criminels qui n'hésitent pas à tuer pour un simple téléphone portable.» L'«armée blanche» perd son premier médecin à Jijel Le Dr Hassan Bouraoui est décédé, samedi, à l'hôpital de Jijel, jetant l'effroi au sein de la corporation et chez la population qui l'appréciait. Bénéficiant de soins depuis plusieurs jours, le défunt était considéré – en l'absence actuellement du retour des analyses PCR –probablement atteint de la Covid-19 d'après les examens au scanner. Originaire d'El Aouana (20 km à l'ouest de Jijel), le défunt, la soixantaine, était connu par sa propension à activer dans le domaine associatif, notamment sportif et politique puisqu'il était élu au sein de l'assemblée populaire communale de sa ville. L'homme, qui jouissait d'un grand respect, était aussi un inconditionnel militant du hirak qui ne ratait jamais une marche, drapé de l'emblème national, en compagnie de sa petite-fille. Le défunt a été inhumé ce dimanche selon le protocole édicté pour les personnes atteintes de Covid-19. Repose en paix docteur !