Le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Abdelmadjid Nehassia, et les membres du bureau fédéral ont été suspendus officiellement par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi. Cette décision tardive était prévisible au regard des conflits qu'a traversés la FAB depuis 2017. Il faut dire que ces remous ont créé une situation de blocage vu la sécession qui a eu lieu entre le président Nehassia et les membres du bureau. D'ailleurs, les deux tiers de l'assemblée générale se sont élevés en demandant à quatre reprises le retrait de confiance à Nehassia, mais en vain. Le dernier remonte à l'AGO du 25 septembre dernier, qui s'est presque transformé en «ring de boxe». Ainsi, à la veille des Jeux olympiques de Tokyo, la boxe algérienne a basculé dans un «combat» sans précédent. Une discorde, dont le noble art algérien pouvait se passer. En effet, suite à la suspension de Nehassia et des membres du bureau, c'est le secrétaire général Saïd Ibaghrachene de la FAB qui va assurer l'intérim, et ce, avant l'installation d'un directoire, lequel va préparer les prochaines assemblées générales ordinaires et électives. Un membre du BF s'est exprimé sur la décision du MJS en affirmant : «Les membres du bureau ne méritent guère la suspension, car ils n'ont pas géré la FAB. Au contraire, on n'a pas cessé de dénoncer sans relâche la gestion de Nehassia.» Advertisements