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Dans une allocution devant les cadres de la nation
Bouteflika accable les banques
Publié dans El Watan le 09 - 04 - 2005

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'y est pas allé de main morte avec les banques lors de son discours à l'occasion du premier anniversaire de son élection à sa propre succession. Le chef de l'Etat a surtout dénoncé le statu quo dans lequel se complaisent les organismes bancaires, alors qu'ils peuvent mobiliser un matelas financier de plus de 10 milliards de dollars.
Le premier magistrat du pays a laissé entendre qu'il va mettre le holà à cette situation de léthargie intenable. « Depuis 1999, on entend parler des réformes bancaires, mais il n'y a eu que de la gabegie. Le retard n'est plus acceptable dans ce secteur », a-t-il martelé jeudi dernier devant un parterre de cadres de l'Etat. Pour étayer ses propos, M. Bouteflika soulignera qu'« au moment où je parle il y a au minimum 10 milliards de dollars américains dans les banques qui attendent ceux qui veulent travailler avec cet argent ». « Une véritable manne financière qui stagne », selon lui, dans les caisses des banques. Ces mêmes banques que M. Bouteflika accuse de pratiquer « des taux d'intérêt de 5%, 6%, 7% et 8%, alors que chez la Banque centrale, le taux est de 0,75% ». Et d'assener le coup de grâce : « La Banque centrale peut mettre cette somme sur le marché avec des taux de 3% ou 4%. » Pour le Président, il est temps qu'« une solution soit trouvée pour fructifier cet argent par l'emploi et la production ». D'après lui, « on doit réaliser nos projets avec nos propres moyens financiers ». Avant de lancer des piques contre ses détracteurs : « Je sais qu'il y a une école économique qui me contredit pour cela. Mais je le dis et je le répète : je suis le premier responsable dans ce pays et je choisis que ce soit ainsi quitte à assumer toutes les responsabilités découlant de ce choix. » Ce besoin de rappeler qu'il est le seul maître à bord est plutôt surprenant. D'aucuns y voient un pied de nez à l'intention du grand argentier, Abdelatif Benachenhou, qui développe une toute autre vision. D'autant plus que des rumeurs persistantes soutiennent que l'actuel ministre des Finances ne survivrait pas en tant que tel à un éventuel remaniement du gouvernement qui pourrait intervenir incessamment. Seul le temps nous le dira. Le chef de l'Etat a jugé utile de préciser que « l'argent ne provient pas de la fiscalité, mais des hydrocarbures. Surtout que les citoyens ne paient pas les impôts et usent sans limite de pratiques de corruption ». Une manière aussi de signifier que les pouvoirs publics seront désormais moins indulgents dans le recouvrement en matière de fiscalité. Plus explicite, il souligne que « le soutien de l'Etat au développement de l'économie nationale dans les différents secteurs devra entraîner en retour le versement de l'impôt, devant lequel tous les citoyens sont égaux, et ce, y compris graduellement dans le secteur de l'agriculture ». Bouteflika semble aussi rejoindre les institutions internationales qui estiment que la maison Algérie va mieux, mais pas encore bien. Pour que le pays sorte définitivement de la zone rouge, le Président a énuméré plusieurs actions : « Il faut aussi payer la dette et on le fera d'une manière ou d'une autre. Il faut créer une passerelle pour que l'Algérie ne revienne jamais aux périodes où elle vivait dans une aisance financière, puis elle est tombée dans une crise. Le plafond de la valeur des devises doit être défini d'une manière définitive. On demandera également des crédits concessionnels à long terme, même à très long terme, et à des taux d'intérêt acceptables pour l'Algérie. »

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