La famille de l'ex-gendarme a été jetée à la rue par le propriétaire du dernier logement où elle a trouvé refuge, et ce, après avoir été expulsée auparavant d'un autre logement. N'ayant pas trouvé où habiter, les membres de cette famille composée uniquement de femmes, ont été hébergés provisoirement dans un dortoir collectif privé. Le cauchemar de cette famille remonte à près de deux ans lorsque le chef de famille, un gendarme à la retraite est décédé à Batna. Au cours de la même semaine, la veuve du défunt a été «jetée» dans la rue par le propriétaire du logement, malgré qu'elle s'acquittait de ses loyers. Il a fallu l'intervention du chef du groupement de gendarmerie de Batna pour que la famille trouve refuge dans un logement d'un privé par le biais d'une agence immobilière. La situation de cette famille s'est aggravée lorsque la veuve et ses quatre filles ont été une nouvelle fois invitées à vider le logement en question. Le propriétaire de ce logement a expliqué qu'il voulait reconstruire son bien et le vendre. Depuis, la famille de l'ex-gendarme a trouvé refuge dans plusieurs appartements mais à chaque fois, elle fut expulsée pour différentes raisons. Alertées par les voisins et les proches, les autorités locales de Batna ont à chaque fois indiqué que la situation de cette famille serait, selon eux, réglée mais en vain. Hier, nous avons appris par un membre de la société civile que la famille de l'ex-gendarme a été une énième fois « «jetée» à la rue. Selon notre interlocuteur, plusieurs biens de cette famille ont été volés, et ce qui reste a été mis dans un local chez des voisins. Toujours et selon le membre des représentants de la société civile, la veuve de l'ex-gendarme et ses quatre filles dorment la nuit dans un dortoir collectif privé. Durant la journée, les membres de cette famille tentent de ne pas rester dans la rue et trouvent refuge dans des bains maures et chez des voisins et connaissances. Les représentants de la société civile ont apporté un démenti aux informations relayées par la presse Dans une brève mise au point, les représentants de la société civile ont réagi aux différents articles de la presse écrite et des médias dont «La Nouvelle République» au sujet de la situation de cette famille. «Nous tenons à apporter un démenti catégorique aux informations insérées sur les pages de certains quotidiens de presse ou données par les radios locales faisant savoir que le cas de la famille de l'ex-gendarme a été pris en charge. Pour ces raisons et compte tenu de ce qui précède, nous invitons les journalistes, correspondants et les représentants des organes de presse de vérifier les informations à la source avant de les publier». «Pour ce qui est de La Nouvelle République, nous profitons de cet état de fait pour donner les clarifications et les explications suivantes : Nous confirmons que notre journal a suivi le cas de cette famille et a publié plusieurs papiers à son sujet». En date du 23 juin 2025, nous avons pris attache avec le premier chef de l'exécutif de la wilaya de Batna afin d'éclaircir des faits graves relatifs à la situation de cette famille. Lors de notre conversation, le wali de Batna a tenu à démentir les « rumeurs graves » qui avaient circulé au sujet de cette famille. Dans la foulée, M. Mohamed Benmalek a indiqué je cite : « Je tiens tout d'abord à condamner les propos scandaleux imputés à ma personne. Je respecte énormément les familles des services de sécurité et je vous confirme que le cas de cette famille a bel et bien été pris en charge ». En somme, le cas de cette famille fait encore couler beaucoup d'encre au moment où l'ex-épouse de l'ex-gendarme et ses quatre filles aînées se trouvent actuellement dans un dortoir collectif privé.