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Le réseau Samasafia bientôt remis en service
Remise en service bientôt de «Samasafia»
Publié dans El Watan le 04 - 03 - 2021

Le dispositif Samasafia fait actuellement l'objet d'une modernisation des équipements qui seront à la pointe de la technologie usitée de par le monde. Il sera bientôt réactivé après plusieurs années de mise à l'arrêt. Il permettra d'émettre à nouveau des bulletins quotidiens sur la qualité de l'air.
Quatre réseaux de surveillance de la qualité de l'air, «Samasafia», installés à Alger, Annaba, Skikda et Oran, qui permettaient, dans le passé, (depuis 2002 à 2009) de suivre d'une manière continue les polluants atmosphériques, seront bientôt réactivés et remis au service. A l'arrêt depuis quelques années déjà, ce dispositif, était en maintenance et une mise à niveau, et ce, pour «garantir la sécurité du réseau et sa fiabilité». «Une mise à niveau qui se fait à travers une maintenance préventive ou corrective de tous les équipements.
L'opération est en cours afin de répondre à la nouvelle technologie du système pour être en phase avec les normes environnementales et les défis du changement climatique», affirme le ministère de l'Environnement.
En revanche, une opération de renforcement du dispositif de surveillance de la qualité de l'air en continu des niveaux de pollution atmosphérique dans les principaux centres urbains (Alger, Oran, Annaba et Skikda) est en cours de finalisation (lancement incessamment des appels d'offres). En complément des mesures par stations permanentes, et pour évaluer la qualité de l'air au quotidien sur une agglomération, il est possible de faire appel à des outils de modélisation proposant une surveillance et une prévision de la qualité de l'air à l'échelle urbaine, toujours selon le ministère.
Mais cela se fera d'une façon non continue. Le ministère de l'Environnement compte en effet mettre en place un dispositif de prévision dans le cadre de la mise en œuvre de la convention signée entre l'Observatoire national de l'environnement et développement durable (ONEDD) et l'Agence spatiale algérienne (ASAL) en termes de renforcement du Système d'information Environnemental de l'ONEDD, en données et images satellitaires que l'ASAL pourra fournir. La collaboration vise entre autres la surveillance de l'état de l'environnement par rapports à plusieurs polluants.
En attendant la mise à niveau de ce réseau, retardée entre autres par la pandémie de la Covid-19 (difficulté de déplacement des experts qui travaillent sur les réseaux qui sont pour la plupart des étrangers), le ministère de l'Environnement, à travers des dispositions mises en œuvre avec le ministère de l'Enseignement supérieur et l'Agence spatiale algérienne ASAL, dispose de données et de modèles numériques de calculs permettant le suivi des éventuels épisodes de pollution.
Ces données ont été validées et alimentent tous les 2 ans le Rapport national sur l'état de l'environnement (RNE) et que ce Rapport fait l'objet d'un examen par le Conseil du gouvernement pour une intégration et une prise en charge au niveau de la mise en œuvre des politiques publiques.
Quelle qualité de l'air respire l'Algérien ? Aucun pic de pollution n'est évoqué, selon le ministère de l'Environnement. «En Algérie, les principales sources de pollution atmosphérique proviennent des activités anthropiques, en particulier le trafic routier (sources mobiles), les émissions des installations industrielles (sources fixes) et d'autres activités utilisant la combustion : installations thermiques, déchets, incendies de forêt qui contribuent également à l'émission de divers polluants gazeux et particulaires.» Il est à noter aussi la présence de polluants secondaires tels que l'ozone, résultant de la transformation photochimique dans l'atmosphère de polluants primaires.
C'est le cas du polluant le plus connu, l'ozone photochimique. Plusieurs études effectuées durant les dix dernières années ont montré qu'en milieu urbain, le trafic routier est la principale source de pollution de l'air, due à la croissance du parc automobile qui avoisine les 6 millions de véhicules et du trafic très dense et des embouteillages dû à la saturation du réseau routier, sachant que le transport de passagers et de marchandises est assuré à près de 90% par voie routière. Les résultats montrent que la majeure partie des sources d'émissions de polluants est issue du parc véhicule.
Cette situation s'explique par le fait que ces niveaux sont dus au manque d'application de la norme algérienne d'émission des véhicules neufs (importés ou construits localement) et équivalente à la Norme européenne Euro 3, sachant que la norme au sein de ces pays est à la norme Euro 6. Les niveaux de pollution de l'air par le plomb provenant de l'essence automobile était, jusqu'à un passé récent ,importants et dépassent la norme européenne, mais cela est en train de se résorber par l'introduction sur le marché national de carburant sans plomb, selon les explications du ministère.
Le carburant avec un additif plombé n'est plus largement distribué et ni utilisé en Algérie. Plusieurs études montrent aussi la présence de métaux lourds dans les particules en suspension dans l'air (Hg, Cd, Ni, Cr) et de composés hydrocarbonés cancérigènes (toluène, benzène, xylène) à des teneurs comparables aux valeurs observées dans des villes européennes. Les mesures d'ozone comme polluant secondaire à Alger révèlent des teneurs moyennes de 80 ppm.
Véhicules
Les niveaux de pollution de l'air par les particules fines trouvent leur sources dans les émissions de véhicules routiers surtout le diesel et dans les particules naturelles d'origine saharienne par période de vent de sable.
La même source évoque aussi les programmes de constructions de logements qui génèrent beaucoup de poussière lors de la phase de construction, tout en contribuant à l'accroissement du recours au transport routier notamment individuel qui accroît à son tour la densification du parc véhicule et à l'émission de polluants.
Pour réduire les effets de cette pollution atmosphérique, plusieurs actions ont été entreprises, essentiellement envers les industriels à travers l'adoption par ces derniers de process technologiques plus propres, mais aussi la relance par l'Etat à travers la Direction générale des forêts (DGF) d'un ambitieux Plan national de reboisement avec un objectif global de reboisement de 1 245 000 ha et de procéder à la réhabilitation du barrage vert à travers un financement du Fonds vert pour le climat pour un montant global de 16,8 milliards de DA.
Le ministère évoque d'autres mesures telles que le plan de développement et de modernisation des transports publics urbains et interurbains, la généralisation du contrôle technique des véhicules, sans omettre le soutien du gouvernement à travers des mécanismes incitatifs à la conversion annuelle de 50 000 véhicules pour généraliser l'utilisation de carburants plus propres.
Anticiper
Ce dispositif pourrait-il anticiper sur un pic de pollution ? Il est appréhendé sous l'angle des instruments mis en place par la loi 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable, qui à travers ces dispositions classe le risque de pollution atmosphérique parmi les 10 risques majeurs.
«Le risque de pollution atmosphérique est assujetti à l'élaboration d'un Plan Général de Prévention PGP mais aussi d'un Plan Particulier d'Intervention PPI élaboré par les autorités locales et d'un Plan Interne d'Intervention PII par les unités industrielles, tout ce travail se fait en concertation avec l'ensemble des secteurs sous l'égide de la Délégation aux risques majeurs sous tutelle du ministère de l'Intérieur», explique le ministère.
En complément des mesures par stations permanentes, et pour évaluer la qualité de l'air au quotidien sur une agglomération, il est possible de faire appel à des outils de modélisation proposant une surveillance et une prévision de la qualité de l'air à l'échelle urbaine. Mais d'une façon non continue.
Aussi, le ministère de l'Environnement compte mettre en place un dispositif de prévision dont le cadre de la mise en œuvre de la convention signée entre l'Observatoire national de l'environnement et développement durable (ONEDD) et l'Agence spatiale algérienne (ASAL) en termes de renforcement du Système d'information environnemental de l'ONEDD, en données et images satellitaires que l'ASAL pourra fournir. La collaboration vise entre autres la surveillance de l'état de l'environnement par rapports à plusieurs polluants. Une pollution qui n'est donc pas sans impact sur la santé de la population.
Des études épidémiologiques sur l'évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine se font périodiquement en partenariat avec l'Institut national de santé public INSP dans le cadre de l'élaboration des différents rapports nationaux sur l'environnement qui toutefois affirme la difficulté d'établir de lien de «causalité» même dans les pays les plus développés.
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