La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a rendu, mercredi dernier, son verdict sur le cas des deux joueurs du Mouloudia d'Alger, en l'occurrence le portier Ahmed Boutaga et l'attaquant Abdenour Belkheir. Accusés d'agression par l'arbitre botswanais, Joshua Bondo, les deux joueurs ont écopé d'une suspension d'une année ferme de toutes compétitions internationales. Les faits reprochés aux joueurs remontent au match retour des quarts de finale de Ligue des champions, perdu au Maroc face au WA Casablanca. Dépités par l'élimination, les joueurs ont assailli l'arbitre à la fin de la partie, l'accusant d'avoir favorisé le WAC. Boutaga écopera même d'un carton rouge. «Immédiatement après le coup de sifflet final, tous les joueurs de terrain du MC Alger ont couru vers l'arbitre en étant très agressifs et abusifs envers l'équipe arbitrale et les officiels de la CAF», indiquera la CAF dans son communiqué, et de poursuivre : «Les joueurs Belkheir et Boutaga ont physiquement attaqué l'arbitre en lui donnant des coups de pied à la jambe. L'arbitre a donné des cartons rouges pour conduite violente.» En outre, la direction du MCA devra s'acquitter d'une amende de 25 000 dollars pour «conduite inconvenante et regrettable contre l'arbitre du match en question», précise encore le communiqué. Suite à cette sentence, la direction du MCA introduira un recours. Bensaha, Addadi, Allati et Rebiai, verdict de renvoi imminent Sur un autre registre, les quatre joueurs impliqués dans le scandale de la boite de nuit, et comme annoncé dans ces mêmes colonnes, ont été traduits, jeudi matin, devant le conseil de discipline du club. Les Bensaha, Addadi, Allati et Rebiai qui se sont expliqués sur cette soirée, suite à la diffusion d'une vidéo, n'ont pas nié les faits. Tout en s'excusant et en reconnaissant leurs torts, les quatre éléments ont demandé la clémence de la CD. Cette dernière, et dans un communiqué balancé dans la soirée de jeudi, a annoncé qu'elle rendra son verdict dans les prochaines heures. Un verdict qui va dans le sens d'un renvoi et d'une défalcation de plusieurs salaires, à en croire une source proche du dossier. Pour ce qui est de Bourdim, suspecté d'avoir pris part à cette virée oranaise, il s'en tire à bon compte. N'étant pas été identifié formellement sur la fameuse vidéo, et niant sa présence dans cette boite de nuit, Bourdim a été autorisé à rejoindre l'équipe, en stage à Tikjda. Néanmoins, le joueur ne s'est pas exécuté et insiste toujours pour résilier son contrat, chose que la direction refuse, en l'invitant à ramener un club pour négocier son transfert. Affaire à suivre ! Advertisements
