Le Tribunal central d'instruction en Espagne a annoncé jeudi le classement de l'affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au makhzen contre le président sahraoui Brahim Ghali, invoquant des contradictions entre les charges contenues dans la plainte et les dépositions des témoins. L'audition des témoins suffit pour apprécier les contradictions dénoncées par la défense de Brahim Ghali, selon la sentence consultée par l'APS. Le tribunal affirme qu'il y a un manque manifeste de détails pertinents sur le lieu et le moment des faits allégués ainsi que sur le poste occupé alors par le président Ghali, et qui, selon la justice espagnole, sape la crédibilité des témoignages et par conséquent empêche de maintenir l'accusation contre lui. La décision du tribunal espagnol constitue un nouveau camouflet pour le Maroc, qui a mobilisé son appareil diplomatique et ses médias pour discréditer le président sahraoui.
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