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Une indispensable catharsis
Publié dans El Watan le 21 - 09 - 2021

Maintenant que Bouteflika n'est plus en vie, faut-il l'oublier à tout jamais et gommer les vingt années de son règne ou bien faire le contraire, ne pas hésiter à étaler les faits et méfaits de sa gouvernance, à tout moment, dans le but de comprendre ce qui s'est passé réellement durant les deux décennies qu'il a passées à la tête du pays ?
Les partisans de l'oubli sont nombreux, avec l'argument qu'il est nécessaire de laisser faire le temps pour panser les blessures et éviter au pays la résurgence de règlements de comptes. Car il y a eu de graves injustices, encore pendantes ; citons, entre autres, le pardon accordé à des milliers de terroristes par le biais de la concorde civile, au détriment des victimes, et la mort par balles de 128 jeunes en Kabylie, sans aucune suite, ni politique ni judiciaire.
A l'opposé, ceux qui plaident pour une sorte de «procès public» de Bouteflika, à défaut d'un procès en justice auquel il a échappé, justifient leur position par la nécessité pour les Algériens de savoir, en toute objectivité, pourquoi l'Algérie, avec toute sa diversité et sa force, a été prise en otage par un seul homme, deux décennies durant, avec pour seul souci d'étancher sa soif de pouvoir. Et pourquoi a-t-il pu délaisser la tâche de construction du pays et consacrer les milliards de dollars de la rente pétrolière pour sa seule gloire personnelle.
Et enfin qu'est-ce qui a permis l'émergence d'un vaste système de prédation à deux facettes, l'une politique, l'autre économique. Un pan entier de l'élite politique du pays, et même intellectuelle, lui a prêté allégeance allant jusqu'à le déifier et à vénérer son portrait. In fine, qu'est-il arrivé à l'Algérie, de 1999 à 2009 pour qu'une partie de ses citoyens en arrivent à perdre toute dignité en adulant un homme, fut-il président de la République au moment où le système qu'il a bâti faisait d'incommensurables dégâts annonciateurs d'un avenir sombre ?
Une classe d'affairistes et de corrompus ne cessait d'étaler ses biens et ses mœurs en toute quiétude alors que les ingrédient de la paupérisation apparaissaient en tous lieux et à tout moment.
Comment donc penser l'Algérie de demain avec un tel passif, un tel fardeau ? Comment les jeunes générations d'Algériens pourront s'investir dans l'Algérie de demain, si le passé n'est pas soldé, si la justice et la vérité n'ont pas droit de cité. Nul doute qu'une catharsis est nécessaire à la société algérienne pour la libérer de ses peurs et des perversions de bien de ses membres.
Le hirak a fait un excellent travail en ce sens, il s'agit de compléter cela par le biais d'une mise à nu du système Bouteflika, sans complaisance, en toute lucidité et responsabilité. Et par la mise en œuvre d'une toute autre gouvernance, aux antipodes des choix de Bouteflika, qui donne un sens à l'alternance politique, aux libertés fondamentales et aux droits de l'homme.
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