Contrainte à un confinement éreintant à l'hôtel les Sables d'Or de Zéralda (Alger), depuis son retour, lundi dernier, d'Eswatini où l'équipe a disputé un match de coupe de la CAF, et une batterie de mesures restrictives, malgré une série de cinq tests PCR qui s'étaient révélés tous négatifs, la délégation de la JS Kabylie a fini par quitter l'hôtel hier vendredi, pour être confinée au Centre technique nationale (CTN) de la FAF. C'est ce qu'a annoncé jeudi en fin de journée la direction des Canaris en précisant que cette délocalisation vers «le CTN de la FAF, après l'aval des autorités, et ce, pour permettre aux joueurs de reprendre les entraînements». Il faut dire que le communiqué pondue par la direction de la JSK, mercredi, en fin de journée où elle dénonçait les conditions de confinement de la délégation, et notamment des joueurs privés d'entraînements a eu l'effet escompté. «La direction de la JS Kabylie s'inquiète sur l'état de forme physique et mental des joueurs qui demeurent inactifs, sans possibilité de s'entrainer, au risque de compromettre toute leur préparation, d'autant plus que l'équipe doit jouer pas moins de six (6) matchs de championnat, durant ce mois de décembre, en plus du match retour contre Royal Léopards, qui risque d'être programmé d'un moment à l'autre, par la CAF», s'était indignée la direction des Canaris dans le dit communiqué. Interpellant, à l'occasion, le MJS, la FAF et la LFP pour «intervenir auprès de qui de droit, pour prendre en charge la particularité du cas, et permettre aux joueurs de s'entrainer quotidiennement dans un stade limitrophe, à huis clos et sous escorte», la direction avait regretté qu'aucune suite n'ait été réservée à cette demande, annonçant de ce fait sa décision «de faire appel à l'intervention du président de la République». Un appel qui a eu l'écho escompté, puisque la délégation de la JSK a pris ses quartiers, hier, et pour les derniers jours de son confinement au CTN de Sidi-Moussa, où l'équipe aura une meilleure prise en charge et elle pourra, surtout, s'entraîner en prévision des prochaines échéances. Le cas Zelfani et Fekhri en voie de règlement Sur un autre sujet, la direction de la JSK, dans le collimateur de la FIFA dans l'affaire de ses deux anciens entraîneurs, les Tunisiens Yamen Zelfani et son adjoint Fekhri Beltaïf, a annoncé jeudi soir, avoir entamé les procédures de règlement des contentieux financiers. La direction de la JSK qui a tenu à préciser que ce «contentieux financier a été légué par l'ancienne direction», qui avait recruté, puis limogé les deux techniciens au début de l'exercice écoulée, une année avant le terme de leur contrat. Les deux techniciens tunisiens s'étant plaint à la FIFA, cette dernière a statué en faveur des deux entraîneurs le 11 août dernier, en condamnant la JSK à leur verser la coquette somme de 1,7 milliard de centimes, représentant leurs salaires impayés et le dédommagement pour rupture de contrat unilatérale. Advertisements
