Avec la baisse des températures qui a commencé un peu tôt cette année dans la région de Tébessa et la mise en route des chauffages, les asphyxies au monoxyde de carbone se sont multipliées. L'utilisation des appareils de chauffage contrefaits ou défectueux et les mauvaises habitudes dans certains foyers avec le calfeutrage des portes et des fenêtres pour empêcher l'air de circuler sont les causes principales de ces incidents qui ne cessent de causer des décès. À Tébessa, durant un mois et demi, les services de la Protection civile ont déploré trois morts par asphyxie au monoxyde de carbone. Dix-sept autres personnes ont été sauvées d'une mort certaine par les mêmes services. Samedi dernier, les pompiers de l'unité centrale au chef-lieu ont été prévenus pour évacuer le corps sans vie d'une octogénaire, au domicile familial situé au quartier de la route de Annaba. Il ressort des premiers éléments de l'enquête de la police judiciaire que le décès est dû à une émanation de monoxyde de carbone dégagé d'un poêle sans doute défectueux. À la mi-novembre, un homme âgé de 24 ans habitant dans un douar de la commune de Chéria est décédé par asphyxie au monoxyde de carbone se dégageant d'un réchaud. Quelques jours après ce drame qui a endeuillé des familles entières dans la région de Chéria, un homme, la quarantaine, est mort dans les mêmes conditions dans la région d'El Kouif. Le nombre de morts est en hausse et le nombre d'interventions des éléments de la Protection civile aussi. Ainsi, les éléments des sapeurs pompiers de différentes unités de la wilaya ont enregistré une vingtaine d'interventions. A Tébessa, à Chéria, à Bir El Ater, à Oglat et dans d'autres régions, dix-sept personnes ont été secourues, après avoir inhalé du monoxyde de carbone émanant pour la plupart des cas d'un appareil de chauffage. Advertisements
