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Dégradation et laisser-aller à Sétif
Un cadre de vie inhospitalier
Publié dans El Watan le 23 - 04 - 2005

L'incivisme des uns encouragés par l'impunité et le laisser-aller des autres qui ne s'offusquent pas de la dégradation de la cité séculaire. Menacés dans leur chair par la détérioration du cadre de vie, les habitants criant des douleurs qui ne sont pas entendues, ne trouvent d'issue de secours qu'à travers les colonnes de la presse.
Il faut faire un tour du côté de Laârarsa, de la cité des Abattoirs (Kerouani), des 132 Logements (Bizard) et des 600 Logements où résident une partie de l'élite de toute la wilaya pour mesurer l'ampleur du désastre. Ainsi, les habitants des 132 Logements vivent au quotidien un calvaire qui perdure depuis des décennies. Les nombreuses requêtes adressées aux responsables (APC- daïra- wilaya) sont restées lettre morte. Ces derniers n'ont pas levé le petit doigt pour venir au secours de ces familles infortunées dès l'aube par les marchands du souk informel squattant anarchiquement toutes les voies donnant accès à la cité qui suffoque. Faisant fi des règles élémentaires de la bienséance, certains revendeurs à la sauvette inconnus des services du registre du commerce se payent le luxe d'installer leurs tentes à même les entrées des cages de bâtiments. Ce diktat obstrue les voies de passage à un véhicule obligé de se frayer un chemin en cas d'évacuation urgente. Le cauchemar de ces citoyens dont les nerfs sont à bout débute, hiver comme été, à 6 h : coup de starter du défilé des remorques et charrettes qui font avec leurs stridents bruits, réveiller même les morts. L'enfer atteint le pic lors de l'assemblage des étages et du montage des tentes qui sont le plus souvent accompagnés par des hurlements et des injures. Le tout est ponctué par les nuisances sonores des hauts-parleurs installés à quelques mètres des fenêtres d'une cité abandonnée à son triste sort. Rebelotte à 13 h (instant de décampement). C'est à ce moment-là que la torture atteint son paroxysme. En quittant les lieux, les commerçants laissent derrière eux des tonnes de détritus, pas facile à ramasser pour les agents de l'APC, obligés le plus souvent à procéder à une « incinération » à ciel ouvert. Cette méthode engendre des nuages de fumée toxique, nocive pour l'air et la santé des riverains incommodés en outre par des odeurs nauséabondes. En fin de journée, le « souk » se transforme, au grand dam des malheureux occupants des lieux, en une décharge publique polluant le cœur de la capitale des Hauts-Plateaux. Les citoyens qui n'ont pas trouvé auprès des autorités locales une oreille attentive sont décidés à solliciter les hautes sphères de l'Etat : « Des prises de vue et des cassettes vidéo illustrant cette catastrophe seront remis aux ministres de l'Environnement et de l'Intérieur, seuls en mesure de prendre des décisions pour nous extirper d'un tel désastre », précise une dame qui s'est rapprochée de nos bureaux. La question des bus qui font des aires de jeux des cités un parking de stationnement et un garage de réparation dérange elle aussi, le cadre de vie d'une agglomération en apparence mieux lotie en ce domaine. Les résidents de la cité du 8 Mai 1945 (600 Logements) reviennent à travers la correspondance du 10 avril dernier, transmise à différentes instances, à la charge. « La cité où habitent des enseignants de l'université et des cadres de l'Etat est devenue une poubelle à bus. Nos enfants qui sont privés de leurs espaces n'ont aucune aire de jeux où ils peuvent se défouler. La quiétude des gens, qui ont payé rubis sur l'ongle leur logement, est ébranlée par le ronronnement de ces engins d'une ère révolue. L'autorité, responsable de la sécurité des biens et des personnes, doit non seulement mettre un terme à ce bourdonnement qui nous tire de notre profond sommeil à 5 h, mais faire arrêter ce massacre qu'on n'observe nulle par ailleurs », nous confie, non sans amertume, Salah B., un citoyen au bord de la déprime...

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