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AADL
Une formule sans avenir ?
Publié dans El Watan le 16 - 05 - 2005

Face aux déficits criants en matière de logement en Algérie, la formule dite de location-vente lancée par l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) en 2001 a suscité des espoirs fous chez de larges pans de la société.
Répartie en deux programmes, 2001 et 2002, pour la mise en chantier de quelque 55 000 logements, les livraisons n'ont, quatre années plus tard, concerné qu'une infime partie des heureux bénéficiaires.Depuis, la longue attente a fini par lasser bon nombre de prétendants et les agences AADL ne cessent depuis d'être le réceptacle de toutes les colères face aux désagréments causés à des bénéficiaires qui voient les délais de réception de leur logement se proroger indéfiniment. Au niveau de la direction de l'AADL, les responsables s'en lavent les mains. Le nouveau directeur Kheireddine El Walid a expliqué ces retards notamment par les problèmes liés aux titres de propriété foncière, le manque de matériaux de construction, le flottement des effectifs de la main-d'œuvre, ainsi que...les mauvaises conditions climatiques ! Concrètement, il a été fait état d'un renforcement des capacités humaines et la mise en place de structures déconcentrées dans différentes régions du pays. Présente dans 28 wilayas et à travers 9 agences régionales, l'AADL a porté ses effectifs à 674 employés dont 253 cadres. Un effectif qui n'était qu'à 260 personnes en 2001. A ce propos, la chargée de communication de l'AADL, Mme Bournane, a indiqué qu'au lancement du premier programme 2001 seules quatre agences régionales étaient opérationnelles. Pis encore, tente-t-elle d'expliquer les retards, " la conclusion de 166 contrats et 6 avenants l'ont été durant la seule année 2002, année durant laquelle l'organisation de l'AADL n'était pas encore mise en place, mais encore en étude ".
Foncier
Autre point soulevé, autre que celui du facteur humain, est celui lié au problème de la rareté du foncier, agissant directement sur l'avancement des travaux. Notre interlocutrice a indiqué que les parcelles de terrain dégagées " sont d'une haute valeur foncière ". " Il fallait les rentabiliser au maximum tout en respectant les instruments d'urbanisme, à savoir le certificat d'urbanisme qui exigeait les socles commerces et services et également l'intégration des projets à la dénivelée des terrains ". Et de justifier : " Le montage financier de toute cette opération n'a pas été ficelé à temps, ce qui a engendré des difficultés financières pour les entreprises. " Par ailleurs, il a été indiqué que la rareté du foncier, notamment dans la capitale qui concentre à elle seule environ 60% du programme AADL, a conduit cette dernière à implanter ses programmes dans des poches urbaines qui ont nécessité des études géotechniques approfondies afin de déterminer la nature du sol. A Bab Ezzouar, l'entreprise réalisatrice a été amenée, selon Mme Bournane, à réaliser 3000 pieux, " ce qui se répercute directement sur la réalisation du projet en termes de délai et financement supplémentaire ", avant de citer un autre cas, celui d'Ouled Fayet, ou selon elle, " l'étude du sol a révélé l'impossibilité d'implanter des tours d'où le recours à des gabarits réduits, nécessitant plus de moyens matériels et physiques ainsi que plus d'infrastructures... ». Expérience peu usitée en Algérie, le recours aux IGH afin de pallier la rareté du foncier a conduit à la participation d'entreprises étrangères dont l'entreprise chinoise CSCEC qui détient à elle seule 2/3 des programmes. La maladie du Sras qui a empêché l'arrivée des travailleurs chinois est citée comme l'un des facteurs pénalisant dans l'avancement des travaux. Cela dit, il reste qu'au niveau de l'AADL il a été souligné la " performance " des Chinois malgré les retards dus au Sras. CESC livrera, pour s'en convaincre dit-on, 252 logements à Constantine et 332 à Oran dans le courant de ce mois. Très prisées au début, les agences AADL ont enregistré quelque 400 000 demandes pour une offre de 55 000 logements. La direction de l'agence a assuré que 27 000 logements sont livrables avant la fin de cette année. La priorité est à l'achèvement des deux programmes 2001 et 2002. Echaudés par cette expérience boiteuse, les responsables au niveau de l'AADL préfèrent s'en tenir à leurs engagements initiaux et ne pas évoquer les programmes futurs. Une formule sans avenir, selon leurs suggestions. Ils ne savent pas encore le quota réservé à l'agence dans les 80 000 logements location-vente contenus dans le projet du chef de l'Etat de réaliser un million de logements avant 2009. Sachant que le programme de 2001 peine encore à être achevé, l'on se demande sur les assurances des pouvoirs publics de la réalisation des 200 000 logements par an, nécessaires pour tenir un tel défi.


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