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Aïn bessem (Bouira)
Miralès, une dame au grand cœur
Publié dans El Watan le 07 - 06 - 2005

C'est le portrait saisissant d'une Française gagnée à la cause algérienne bien plus encore que celui de la convertie à l'islam qui nous est dressé de Mme Miralès Angel, ayant choisi de vivre, de mourir et d'être enterrée à Aïn Bessem.
Ce portrait prend d'autant plus de relief et de couleurs qu'il est fait par un patriote et un révolutionnaire qui a eu à travailler avec elle pendant la guerre de Libération et, qui, pris et torturé à cette époque, a eu la vie sauve grâce à elle. Née à Miliana, mariée à un Français dont elle a eu une fille - Marie Ange - elle était venue s'installer bien avant la guerre de Libération à Aïn Bessem où elle avait tenu d'abord une pension familiale avant d'ouvrir un café-bar-restaurant, dénommé la chaumière. La qualité de service y était excellente et sa tenancière dont le nom a même figuré dans une revue gastronomique anglaise était un cordon-bleu. Le fait que des personnalités politiques et diplomatiques fréquentaient après l'indépendance cet établissement original n'empêchait pas qu'il soit ouvert aux plus humbles citoyens de la ville qui voulaient y prendre place. L'archevêque Duval, surnommé par les colons Mohamed Duval pour ses positions en faveur de la cause algérienne, était un habitué des lieux, selon notre source. Cette femme au grand cœur qui aimait l'Algérie s'était enflammée pour les principes de la Révolution de 1954 en apportant son aide matérielle aux combattants de l'ALN. « Je me chargeais de porter les couffins de vivres et d'effets vestimentaires qu'elle me donnait pour les remettre à un agent de liaison du FLN du nom de Mohamed Benaïssa », raconte encore notre source. Entre 1960 et 1961, témoignait S., elle a caché chez elle un groupe de moudjahidine qui venaient d'effectuer une opération commando au niveau du glacis. Le matin, une fois le bouclage de la ville terminé, le groupe de commandos a pu regagner le maquis sain et sauf. « Des faits de ce genre, je peux en raconter beaucoup, assure S. Un jour, elle m'a sauvé la vie. C'était en 1960 ou 1961. Ce soir-là, nous avions à écrire avec la peinture des slogans du type : ‘‘vive l'Algérie, vive le FLN'', dans les rues. J'opérais pour ma part au bas de la rue Meghribi, sous la surveillance des fidayine. Tout s'est passé selon notre plan. Mais au matin, des soldats français, informés mystérieusement, frappèrent à la porte de la maison. La tache de peinture sur mon pantalon m'avait trahi. Je fus embarqué au régiment d'artillerie aérienne (RAA), au fameux 410 où je fus torturé. » L'intervention de Mme Miralès auprès du capitaine Vignou a permis d'obtenir la libération du jeune détenu. Cette bonne patriote aimait l'Algérie au point que dans ses dernières volontés, elle exprima le désir d'être enterrée dans sa ville et qui plus est dans un cimetière musulman.

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