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Esther Fouchier. Présidente de l'association Forum Femmes Méditerranée
« Les discriminations existent toujours dans les pays méditerranéens »
Publié dans El Watan le 13 - 06 - 2005

Comment évaluez-vous la situation des femmes en France par rapport aux méditerranéennes ?
La situation réelle est malheureusement discriminatoire pour les femmes. 30% de différence dans les salaires, violences conjugales et même à l'extérieur. Ces conditions font que malgré une quasi-égalité juridique, il n'y a pas d'égalité des chances en France. Nous avons ainsi saisi l'occasion de la marche mondiale pour donner pour la première fois la parole ensemble aux femmes algériennes et marocaines pour faire le point de l'état de l'avancée de leurs droits sur la question d'égalité juridique depuis les amendements des codes de la famille algérien et marocain. Pour ce pays, un an après l'amendement de la moudawana, le bilan est très négatif puisque ce n'est pas la règle qui est appliquée, mais l'exception. Il y a eu des illusions et de l'espérance, mais la réalité va vers la régression la plus totale. Il y a très peu de progression puisqu'il n'a que 3% de positif dans le fond.
Vous venez de rendre public, en collaboration avec l'Institut de la méditerranée, un rapport détaillé sur la situation des femmes en Méditerranée. Qu'en est-il ?
Le rapport est structuré en quatre parties. La dernière partie est rédigée par notre association où l'on met en relief les rapports entre la société civile et l'Etat et l'Union européenne. Dans ce chapitre, nous avons répertorié dans le détail toutes les difficultés et les blocages qui empêchent les associations d'atteindre leurs objectifs lorsqu'elles n'ont pas d'agrément, de finances, etc. Les trois premières parties représentent des études très précises sur la démographie dans ces pays. Nous avons constaté qu'elle est en recul en Méditerranée. Il y a une sorte d'uniformisation des comportements. Le rapport traite aussi de l'économie et des codes de la famille dans les trois pays. C'est la première fois qu'il y a une expertise aussi sérieuse sur ces questions.
Vous êtes partie prenante de la marche mondiale. Qu'attendez- vous de cette manifestation ?
La marche mondiale, c'est d'abord un grand mouvement autour de questions essentielles, telles que la violence, la solidarité, la précarité, les libertés, la pauvreté et l'égalité. Ce grand événement va créer un formidable espoir. C'est une force supplémentaire pour nous. La marche, c'est également réunir l'espace femmes migrantes et voir ce qu'on peut faire pour améliorer la situation. Avec les autres femmes françaises, on a pour objectif de faire changer les législations en France et de faire comme cela s'est passé en Espagne. C'est-à-dire faire appliquer en France la « loi du domicile » pour que les immigrées n'aient plus de problèmes de discrimination juridiques, pour les femmes algériennes notamment. Une pétition pour l'égalité juridique a été lancée en France. cela serait intéressant de la faire circuler en Algérie pour améliorer les conditions des femmes algériennes en France.


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