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Gestion administrative de la ville de Bouira
Bouira Des efforts, mais...
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2004

Avec ses 92 000 ou 93 000 habitants, la ville de Bouira fait tout juste figure d'une ville moyenne.Au plan touristique, elle ne jouit pas d'un statut particulier, n'ayant à exhiber pour tout vestige historique qu'un fort turc presque en ruine et quelques passages souterrains appartenant à l'époque ottomane.
Elle n'a même pas l'heur d'être une ville fortifiée comme Sour El Ghozlane. D'où lui vient donc l'affluence qu'on lui connaît pendant le jour ? Et à quoi tient surtout ce charme qui fait converger les foules de visiteurs vers elle ? D'abord parce que Bouira est depuis 1974 chef-lieu de wilaya. Depuis, elle a connu une grande expansion au point qu'aujourd'hui on parle de l'ancienne et de la nouvelle ville. C'est dire qu'avec ce statut administratif, toute la vie politique, économique et socioculturelle se trouve concentrée au niveau de Bouira. L'administration, les partis politiques, les associations y ont leur siège. En raison de sa situation géostratégique, ensuite, qui fait d'elle un centre de rayonnement politique, économique et culturel, la ville de Bouira est devenue un carrefour où se croisent et se développent tous les commerces et tous les métiers. Elle sera dotée d'une université dans moins de trois ans, et en 2005 une autoroute la mettra à une heure d'Alger. Deux autres projets seront lancés prochainement : le transfert du marché à bestiaux hors de la ville et la création de structures relatives au marché de gros. Mais le citoyen modeste, celui que ne taraude aucune considération matérielle, peut aimer Bouira pour elle-même ne serait-ce que pour la douceur de ses après-midi calmes. Flâner le long de l'artère principale, faire une longue pause sur un banc public dans le parc Si El Haouès rénové ou se laisser inviter par un ami à une des tables dressées à l'ombre dans un des nombreux cafés ouverts sur les places publiques ou le long des rues. On s'aperçoit aisément avec l'esprit plus libre que la ville, avec ses petites maisons aux toiles grises, ses rues étroites bordées de bigaradiers et ses marchés où sont exposés toutes sortes de légumes et fruits, y compris ceux exotiques a un charme fou. Ce charme à lui seul expliquerait volontiers le déplacement de centaines de jeunes désœuvrés qui se morfondent dans leurs trous. Mais l'animation n'est pas seulement piétonne. Elle est aussi mécanique et, à certaines heures du jour, on assiste à un embouteillage fou au niveau de certains carrefours comme sur la rue qui va de la cité Harket au pont Souyeh et qui fait angle avec celle de la gare vers Oued Edhous. Déjà la circulation piétonne s'avère parfois difficile à cause de la foule de passants, mais surtout à cause des marchandises qui sont étalées sur les trottoirs, et traverser une de ces rues qui charrient pendant des heures un flot de ferraille ininterrompu devient vraiment dangereux.
UNE MAUVAISE RÉPUTATION À DÉMOLIR
Cependant, la ville, au plan environnemental, présente un visage hideux. En effet, depuis quelques années, Bouira a la triste réputation de n'être pas très portée sur l'hygiène et sur l'entretien qui rendent généralement une cité belle et séduisante. Chose paradoxale : malgré tant de crasses et d'ordures, la ville attire beaucoup de monde et a autant d'amoureux. C'est dans l'intention justement de mettre fin à cette mauvaise réputation que l'APC, selon son président, a changé les horaires d'enlèvement des ordures. Au lieu que les dix camions et les deux bennes tasseuses passent le matin pour enlever les ordures, ils le font désormais entre 18 et 20 h. Un avis a même été communiqué aux commerçants et aux citoyens pour les informer de ce changement. « Informé de cet horaire, dira le premier responsable de la commune, tout le monde est obligé de s'y conformer et de cette manière la ville restera propre durant toute la journée. » Il dira aussi : « Au plan de l'embellissement, l'APC cherche à impliquer le citoyen pour la création d'espaces verts en mettant à sa disposition tous les moyens dont il a besoin. Considérant ces réalisations dont il est le maître d'œuvre à juste titre comme les siennes, il ne manquera pas de veiller ainsi sur elles en permanence. » Cette gestion requiert l'implication et le civisme des citoyens, il cite, à titre d'exemple, les cités 1100, 250 et 50 Logements. En plus, pour bien gérer l'enlèvement des ordures, les autorités locales ont décidé de faire de la journée de mercredi celle du volontariat au profit de la ville. Avec le projet du centre d'enfouissement technique qui a bénéficié d'une enveloppe de 19 milliards et qui verra prochainement le jour, il est évident que l'on assiste à une volonté farouche des autorités de changer le comportement de la société bouirienne en matière environnementale. Au chapitre des rues et des routes, selon le président de l'APC, les principales artères ont été revêtues de bitume. On peut citer celle allant du marché couvert à Oued Edhous et qui aboutit à l'hôtel Nassim ; celle joignant le carrefour de Tikdjda au port Sayeh et celle partant du port Sayeh en direction de Oued Edhous. Le revêtement a également concerné la route B2 et celle des cités 130 et 150 Logements, la zone des parcs, laquelle mène aux autres cités, 56 et 200 Logements, toutes les petites rues de la ville ainsi que les chemins de Ras Bouira (1,5 km) et celui qui, sur 1 km, va de la Garde communale vers la RN5. Selon toujours le président de l'APC, « il reste deux ou trois villages à électrifier, c'est la faute aux installations électriques à travers la commune où ne se trouve pas le 5e fil destiné en principe à l'éclairage public ». Par ailleurs, pour prévenir toute fraude sur la consommation, le président de l'APC, qui a fait construire quatre postes de transfo, compte les relier à un seul compteur.
LE gaz naturel ARRIVE..
« Tous les villages importants seront concernés par l' opération gaz naturel », soutient notre interlocuteur. Les localités de Saïd Abid, Thémeur, Ouled Bouchia, Ouled Bellil, Ben Mchdi, Kessouri et bien d'autres seront prochainement raccordées au gaz naturel. Pour la concrétisation de l'opération, le ministre de la Solidarité a octroyé une enveloppe de 2 milliards de centimes, alors que, de son côté, l'APC a contribué à son financement à hauteur de 7 milliards de centimes. Naturellement, les citoyens concernés participeront en complétant la somme nécessaire au financement de ce projet. En outre, rénover le tissu urbain de la ville passe nécessairement par la démolition des anciens haouchs au nombre d'une vingtaine, selon l'estimation de notre responsable. Déjà, l'administration a procédé au relogement des habitants de 4 haouchs : 17 Octobre, rue Larbès, rue Thirarac et la rue Mozaï. L'opération de relogement n'a pas buté sur l'opposition des habitants, car les assiettes de terrain appartiennent à l'Etat et ont été ainsi récupérées en vue du futur projet de rénovation de la ville. En revanche, la récupération des terrains de la vingtaine de haouchs pose problème du fait que certains propriétaires ne sont pas prêts à les céder. « Nous ne trouvons pas d'interlocuteur valable pour discuter de la question de la cession des terrains, du fait qu'il sont plusieurs à posséder des droits sur un seul terrain », nous confie notre interlocuteur. Cependant, il existe une solution en trois points, expose-t-il : - confier le dossier des haouchs à l'AADL qui entrerait en pourparlers avec les propriétaires de ces terrains pour les amener à traiter avec elle pour la construction de logements promotionnels en location-vente ;
amener les propriétaires à envisager la vente des assiettes à l'Etat ;
réaliser de nouveaux logements sur ces assiettes et débarrasser dans tous les cas la ville de ces haouchs qui l'enlaidissent. Enfin, un autre projet non négligeable : transférer le siège de l'APC à côté de la salle Errich, dans les anciens bâtiments de la brigade de gendarmerie. « C'est un siège qui date de 1962. La ville a connu un grand boum sur le plan démographique. Le siège ne répond plus aux exigences des citoyens. Le projet aurait été soumis à l'approbation des autorités de la wilaya qui ne s'y sont pas opposées. Mais l'aval ne peut venir que du ministère des Finances et les démarches entreprises auprès de cette institution n'ont pas encore abouti. » Pour le reste, on fait de son mieux pour entretenir une ambiance de fête en organisant des soirées artistiques chaque lundi devant le siège de la wilaya. Il en est tout autant en matière de sport. On a financé les équipes de football, le MCB et le MBB, qui évoluent toutes les deux en Régionale une


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