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L'investissement dans l'agroalimentaire
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2004

L'industrie agroalimentaire en Algérie aura besoin de 4,4 milliards d'euros d'investissements cumulés (330 milliards de dinars) d'ici 2010 et pourrait ainsi créer près de 40 000 nouveaux emplois qualifiés ».
C'est ce que prévoit une étude sur « l'évolution des filières industrielles et leur développement en Algérie à l'horizon 2010 » faite par le bureau d'étude anglais Booz Allen Hamilton au profit du ministère de l'Industrie. Le secteur productif agroalimentaire, qui pesait « 6 milliards d'euros en 2000 », peut dépasser, indique l'étude, « les 15 milliards d'euros en 2010, soit une croissance moyenne de près de 10% par an en monnaie constante ». Ceci à condition que « le taux d'intégration local de l'industrie augmente à 60% en 2010 de la valeur distribuée et payée par les consommateurs finaux, soit 25 milliards d'euros, que la démographie continue de croître à +1,8%/an, et que le PIB croisse en volume de 4,3%/an en moyenne ». L'étude en question met en grade, cependant, les pouvoirs publics contre tout retard dans la mise à niveau des entreprises activant dans le secteur de l'agroalimentaire car, avertit-elle, « si les industries locales ne sont pas suffisamment performantes et rapidement rénovées avec l'appui de multinationales de l'agroalimentaire, la voie de l'importation directe s'imposera dans un premier temps depuis le sud de l'Europe et le taux d'intégration ci-dessus ne sera pas atteint, notamment le développement de produits agricoles locaux et leur absorption par l'industrie ». Le domaine peut rester profitable « s'il se modernise », les salaires étant moins élevés que ceux des pays d'importation, et doit pouvoir résister à la baisse attendue des droits de douane liée à l'intégration de l'Algérie de l'OMC et à un partenariat avec l'UE. La croissance de la demande agroalimentaire est autant liée, indique le rapport d'étude, « à l'intégration de l'amont agricole qu'à la modernisation de la distribution et du système des moyens de paiement par cartes bancaires ». Aussi, les besoins à couvrir dans ce secteur « sont très larges et la plupart des produits de base de la consommation courante peuvent être envisagés par les investisseurs dans la plupart des régions tant la demande est encore en retrait par rapport à celle en Europe ; sauf ceux actuellement en surcapacité telles les minoteries et les huileries ; les investissements doivent aussi concerner des produits plus diversifiés et progressivement à plus forte valeur ajoutée ». Le rôle de l'Etat, estime les rédacteurs de l'étude, n'est pas « stratégique » dans ce domaine, mais celui d'un « facilitateur ». Une forme de régulation par un syndicat de l'agroalimentaire doit permettre, souligne l'étude, « de mieux faire connaître la situation de l'offre et de la demande et des évolutions des importations et des taxations aux investisseurs pour dissuader les projets inadaptés ou temporairement redondants ». Les deux secteurs, public et privé, souligne l'étude, « sont fragiles », car basés « sur le traitement de produits de base importés, à l'abri de taxes douanières provisoires mais en diminution ». Les différents segments d'activités sont tous basés sur l'importation des matières premières (blés, lait en poudre, concentrés, huiles brutes...) qui sont ensuite traitées puis distribuées en Algérie. « Il s'agit donc d'une activité de traitement à faible valeur ajoutée et très dépendante des cours des matières importées », précisent les experts de Booz Allen Hamilton. La fragmentation des opérateurs, le fractionnement des tâches (approvisionnements internationaux, traitements puis distribution), l'absence d'une politique de marketing (notamment par la gestion des marques ou par le franchissage non prévu par les textes) vont, relève l'étude, « à l'inverse des tendances mondiales de faciliter la logistique de l'agroalimentaire. La législation fragilise l'industrie agroalimentaire en Algérie, publique et privée, qui devra s'affilier inéluctablement aux groupes mondiaux, notamment dès son adhésion à l'OMC et dans le partenariat avec l'UE ».

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