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Ghlamallah à propos du Code de la famille
« Les amendements doivent être conformes à la charia »
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2004

Les amendements au code de la famille doivent être conformes à la charia. C'est là la position officielle du gouvernement, exprimée hier par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs lors du forum du quotidien Djazaïr News tenu à l'hôtel El Aurassi.
Bouabdallah Ghlamallah a également précisé qu'il s'exprimait au nom du président Abdelaziz Bouteflika. « Les amendements ne doivent pas sortir du cadre du Livre de Dieu et des hadiths du prophète (QSSL). Nous sommes des musulmans attachés au Coran et à la Sounna », a indiqué M. Ghlamallah, précisant n'avoir pas encore reçu le rapport du représentant du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs au sein de la Commission nationale de révision du code de la famille, présidée par M. Zeghloul. Installée en 2003 par le chef de l'Etat, la commission Zeghloul a remis, en juillet dernier, un rapport préliminaire au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz. Une première mouture qui a suscité un tollé chez les milieux islamo-conservateurs. « Nous refusons que ce texte soit imposé aux Algériens », a répliqué l'avocate du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mme Benbraham. En même temps, des associations de femmes sont montées au créneau pour exiger son abrogation pure et simple. Composée de députés, de juristes, d'universitaires, de sociologues, de représentants du Haut conseil islamique, la commission Zeghloul a proposé la suppression du tutorat pour la femme désirant contracter mariage. En dehors de cette remise en cause, rien de notable pourtant dans les propositions de la commission : elle a recommandé, pour la polygamie, l'accord de la première épouse et celui du juge, ce dernier devant statuer sur les conditions essentiellement matérielles. En cas de divorce, le mari doit assurer à la mère et ses enfants un toit. « Le code de la famille est un texte contemporain, il a été adopté en 1984. Avant ce texte, les familles algériennes se constituaient suivant les mêmes principes. Le code est venu organiser tout cela », a déclaré le ministre, estimant que les conditions socioéconomiques qui ont présidé l'élaboration de la loi de 1984 ne sont plus de rigueur. « Si les conditions changent, le code doit alors suivre », a-t-il ajouté. Dans son bref exposé, M. Ghlamallah a rappelé les tâches auxquelles s'est attelé son département depuis plus d'une décennie, particulièrement la réhabilitation des mosquées dans leurs missions spirituelle et culturelle. « La mosquée doit être au service de la société. Il est permis aux imams de parler de politique en général. Ce qui leur est par contre interdit c'est de faire de la politique partisane, car les fidèles qui écoutent leurs prêches peuvent appartenir à tous les partis qui existent sur la scène politique nationale », a relevé le ministre. M. Ghlamallah a indiqué que les presque 15 000 mosquées que compte l'Algérie sont toutes « encadrées par l'Etat », excepté les salles de prière situées dans les campus. Il se construit en Algérie entre 300 et 400 mosquées par an, dont les salles de prière, soit l'équivalent d'une mosquée par jour. 3400 sont en cours de réalisation. Il s'agit souvent d'œuvres des fidèles, mais qui devront désormais obéir à un cahier des charges rigoureux, particulièrement en ce qui concerne l'entretien. « Après la réalisation d'une mosquée, on vient nous solliciter pour changer des lampes ou des robinets », a déploré le conférencier. Il considère que les mosquées devraient s'autofinancer en créant des activités et des emplois. Il a souhaité voir les fonds de la zakat s'inscrire également dans cette logique d'investissement. Le montant de la zakat qui a emprunté le circuit de l'Etat s'est élevé à 118 millions de dinars l'année dernière. 70 millions de dinars ont déjà été répartis entre des familles nécessiteuses, le reste sera distribué à partir de septembre prochain. Une distribution assurée par les représentants des donateurs en dehors du cadre de l'administration, a tenu à rassurer le ministre. Par ailleurs, l'Etat compte se désengager progressivement de l'organisation du pèlerinage au profit des agences de voyages. Seront privilégiées les agences qui contribuent au développement de l'économie nationale, en réussissant à attirer des touristes. 10 000 agences devraient être mises à contribution durant le Hadj de 2004, contre 6000 en 2003. Interrogé sur l'évangélisation en Algérie, le ministre a répliqué que cela ne constituait pas un phénomène de société en Algérie. Considérant la liberté du culte comme un acte libre, M. Ghlamallah a indiqué : « Il faut tout faire pour que l'Algérien conserve sa religion ».

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