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Ahmed Ouyahia répond à Belkhadem
« La révision de la Constitution n'est pas une priorité »
Publié dans El Watan le 23 - 07 - 2005

La révision de la Constitution du 28 novembre 1996 n'est une priorité », a déclaré hier le secrétaire général du RND et chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la cinquième session ordinaire de son parti, tenue jeudi et vendredi à Alger.
Cette déclaration se veut, on ne peut plus clairement, une réponse à son camarade de l'Alliance présidentielle, Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui avait mis en avant, la semaine dernière, l'idée de la révision constitutionnelle afin de définir la nature du régime du pays. Pour le RND, cette question relève des prérogatives du président de la République et de l'autorité du peuple algérien qui s'exprime par référendum sur cet amendement. « La révision de la Constitution renvoie ipso facto au rapport entre les trois pouvoirs (législatif, exécutif et juridique). L'équilibre des pouvoirs est un schéma qui doit être fait par le Président. Et comme le Président n'a pas évoqué le sujet, il faut focaliser les efforts sur les questions prioritaires », a précisé Ahmed Ouyahia, sachant que la révision de la Constitution figure dans le programme électoral du président Bouteflika, qui en a fait l'une de ses priorités pour ce deuxième mandat. Le secrétaire général du RND estime, toutefois, qu'il est un droit pour tout parti d'engager un débat autour de la question. « Mais il demeure un problème interne à ces partis », ajoutera-t-il.
« Un chèque en blanc » à Bouteflika
En évoquant la réconciliation nationale, « un des grands chantiers du chef de l'Etat », le secrétaire général du RND a également lancé des estocades aux deux autres parties de l'Alliance présidentielle. Que ce soit dans son allocution d'ouverture des travaux du conseil national du parti ou lors de la conférence de presse, Ahmed Ouyahia n'a pas cessé de répéter : « Si l'on n'a pas inscrit, il y a longtemps, le RND dans le débat sur cette question, c'est que nous respectons la propriété intellectuelle de l'initiateur du projet », a-t-il souligné. Selon lui, après le discours prononcé par Bouteflika, le 3 juillet dernier, les contours de la réconciliation nationale sont bien dessinés et le débat est, maintenant, permis. Le RND, dira son premier responsable, ne peut pas tenir un double discours. « Nous étions avec le président de la République depuis 1999. Nous sommes avec la réconciliation nationale avec tout ce qui en découlera. La réconciliation implique une deuxième partie, à savoir le peuple. Celui-ci sera prochainement appelé à se prononcer par référendum », a-t-il ajouté sans citer l'amnistie générale. Ce concept est qualifié par le conférencier d'« arche de Noé » utilisé par certaines parties pendant un bon moment. En tout cas, le RND, a affirmé Ahmed Ouyahia, signe « un chèque en blanc » au président Bouteflika pour réaliser le projet de la réconciliation qui « affaiblira les moyens du terrorisme et contribuera à l'éradication des terroristes récalcitrants ». Tout en se félicitant « du retour de la sécurité, de la stabilité des institutions de l'Etat et de l'amélioration du niveau de vie des citoyens », le responsable du RND a dénoncé ce qu'il appelle « les troubles qui visent la couverture de la corruption, le sabotage économique et le blocage des réformes engagées ». Dans la foulée, Ahmed Ouyahia est revenu sur les émeutes de Béchar et Tamanrasset. Pour lui, à l'origine des émeutes, il y a des groupes d'intérêt qui ont manipulé les jeunes. Cependant, les graffitis transcrits sur les murs de la ville de Béchar Djedid ne sont pas, a-t-il dit, l'œuvre des Algériens. « Je doute fort que ça soit des Algériens qui ont écrit cela. La vigilance est bonne et la paranoïa n'est pas recommandée. Il faut traiter nos problèmes », a-t-il lancé. Revenant sur la dissolution des Assemblées élues à Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Khenchela, Laghouat et Biskra, Ahmed Ouyahia estime que cette échéance « sera une occasion pour les populations locales d'élire un groupe qui prendra en charge les affaires de leurs communes ». Selon lui, la dissolution de ces assemblées n'est pas « un règlement de comptes » et ne vise aucune partie. Alors que le FFS, dans un rassemblement organisé jeudi à Alger, s'est estimé le plus visé par cette opération. Mais pour le secrétaire général du RND, le FFS a le droit d'exprimer son avis sur le sujet, « pourvu que ce soit dans le calme ». Le RND, selon lui, prendra part à ces élections partielles et l'instruction a été donnée aux militants du parti d'entamer la mobilisation. A la question de savoir si le parti accepte de composer des listes communes avec le FLN et le MSP, en perspective de ces élections, il répond par un non. « Il n'y a pas d'urgence. On s'allie dans des listes communes lorsqu'il y a un risque. Cette perspective n'est pas d'actualité », renchérit-il.
Coalition homogène, mais...
Même en refusant toutes les propositions de ses amis de l'Alliance, le FLN et le MSP, M. Ouyahia persiste à dire que la coalition se porte bien. Cela ne l'empêche toutefois pas de critiquer ses deux partenaires. Ainsi, à la demande de la chefferie du gouvernement émise par le FLN, il rétorque : « Ce n'est ni du droit du FLN ni celui du RND de demander la chefferie du gouvernement. On a beaucoup de choses importantes à faire ensemble. » En condamnant la loi française du 23 février, le chef du gouvernement est revenu sur le traité d'amitié entre l'Algérie et la France. Pour lui, entre la Déclaration d'Alger portant sur l'élaboration du traité et sa prochaine signature il y a une fâcheuse histoire qui s'est introduite. « Il se trouve que malencontreusement ou délibérément une flaque d'encre est tombée sur cette page d'histoire. Donc, il y a beaucoup de travail à faire », a-t-il déclaré. Cela veut-il dire que la signature du traité en question est compromise ?


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