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Colloque sur l'Aurès antique
Voyage à Thamugadi
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2005

Pour arriver à la ville antique, on doit traverser la ville actuelle de Timgad, chef-lieu de daïra (wilaya de Batna).
Passé la porte d'entrée ombragée d'arbres plus que centenaires, Thamugadi se découvre à vous avec sa pierraille ou ses pierres de taille imposante où l'ocre est maître des lieux, dans une région, en dehors de la ville actuelle, non moins ocre à perte de vue. Avant les fouilles qui commencèrent en 1880 et qui ne cesseront qu'à la veille de l'indépendance, les ruines de Timgad étaient totalement recouvertes de terre, apprend-on. çà et là émergeaient quelques vestiges. On a commencé les fouilles à partir du centre-ville : du forum vers les monuments prestigieux, le Capitole, les marchés, les portes, les grands thermes, les quartiers ouest, etc. Fondée en l'an 100 après J.-C., sous le règne de Trajan, Timgad fut bâtie suivant un plan en damier sur une superficie de 11 ha. Deux voies principales la coupe du Nord au Sud et d'Est en Ouest. L'on fait remarquer aux visiteurs que des débordements sur le domaine public déparent l'alignement des bâtisses, ce qui fera dire à certains que ces débordements sont comparables aux constructions illicites d'aujourd'hui. Des traces d'incendie sont relevées ici et là, des incendies imputés aux Maures. Comme quoi, n'entrait pas dans leur territoire qui voulait et aussi facilement qu'on le croyait (et qu'on le croit). Durant la période coloniale, nous dit-on, les travaux de restauration sont annuels, ceux de consolidation systématiques. Depuis l'indépendance, il n'y a pas eu de fouilles, pas de travaux de restauration, même pas ceux de consolidation. Pis encore, le Festival de Timgad, qui a lieu chaque année en juillet, affecte les parties restaurées ou consolidées. Au début du XXe siècle, les fouilles ont fait apparaître un bel édifice. Une longue histoire de fouilles qui finira par mettre au jour une bibliothèque publique. Une des rares bibliothèques antiques. Selon l'emplacement des niches, on peut estimer le nombre de parchemins à consulter par le public à environ 12 000, ce qui équivaut à plusieurs milliers d'ouvrages. La ville connaîtra une extension. En dehors de la muraille d'enceinte qui sera détruite, des lotissements verront le jour, de grands thermes, une zone d'activités, où plusieurs métiers étaient exercés. Un certain Sertius s'emparera d'une bonne partie de terrain, et y fera bâtir son habitation, connue sous le nom de la Maison de l'Hermaphrodite, relativement à la mosaïque dite de l'Hermaphrodite qui la paraît et qui se trouve au musée à l'entrée de la ville antique. Pour faire taire la population, Sertius lui offrira, non loin du Capitole, un marché. Nombreux sont les ex-voto qui en parlent et qui le font abondamment. Après les Vandales qui détruisirent la ville, les Byzantins, au VIe siècle, érigèrent à quelques encablures des ruines de Timgad une forteresse avec la pierre de taille de celles-ci. Cette forteresse fut bâtie sur un sanctuaire dédié aux cultes païens, de 150 m de longueur et 140 m de large, construit en l'an 150 après J.-C. On peut voir aujourd'hui les restes de la forteresse et ceux de la chapelle, ainsi que les vestiges du sanctuaire qui fut transformé en réserve d'eau. Tant d'autres pages sont à lire dans ce que fut cette belle cité, et tant d'autres restent à lire...

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