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Du côté du Nil
Publié dans El Watan le 11 - 09 - 2005


L'Egypte attendra encore longtemps que souffle un vent de changement, Hosni Moubarak ayant réussi à prolonger son pouvoir présidentiel de six années encore. Ni la séculaire tradition politique de ce pays ni la soif d'alternance des Egyptiens, pas même l'âge avancé du chef de l'Etat n'ont été suffisants pour contrecarrer la volonté de puissance de ce pharaon des temps modernes. Le faible taux de participation des Egyptiens aux urnes est certes révélateur de leur ras-le-bol, eux qui n'ont pas vu leur sort s'améliorer depuis le quart de siècle du règne de Hosni Moubarak. Mais les chiffres élevés sur le boycott du scrutin du 7 septembre ne serviront, en fin de compte, que d'alibi démocratique au scrutin comme l'a été l'amendement constitutionnel d'ouverture du vote présidentiel au suffrage universel : l'Egypte s'inscrit bel et bien dans la lignée des pays rompus au jeu de l'habillage légal du coup de force politique, une constante dans les contrées de l'hémisphère sud. Bien qu'elle ait compris ce jeu, la gauche égyptienne n'a pu que se résoudre à l'évidence qu'elle ne pèse pas grand-chose face à un système bâti depuis 24 ans qui tire sa puissance en large partie de l'appropriation du champ politique égyptien par le régime incarné par Hosni Moubarak. Aucune chance n'est laissée à l'émergence d'une réelle alternance politique. Mais l'opposition a surtout compris que l'allié de taille à « l'ancien-nouveau » chef de l'Etat est à l'extérieur du pays. La pluie de messages de félicitations qui tombe depuis hier sur le palais présidentiel du Caire n'est ni fortuite ni protocolaire, particulièrement celle qui vient des capitales occidentales. Elle renseigne sur leur degré de satisfaction de voir l'Egypte continuer à vivre sous la férule de Hosni Moubarak, ce fidèle allié de l'Europe et des Etats-Unis qui a joué au Proche-Orient un rôle de gendarme de ses intérêts, n'ayant jamais remis en cause la politique d'ouverture à l'égard d'Israël, inaugurée par Anouar Sadate. Affichée ces dernières années, la ferme volonté du Caire de s'opposer à l'islamisme armé est venue asseoir définitivement le soutien occidental. Sont évacuées, au nom de « grands intérêts stratégiques », les questions de droits de l'homme et des libertés démocratiques, ce qui au demeurant n'est pas spécifique à l'Egypte. Les relations internationales sont ainsi faites aujourd'hui qu'elles permettent des éclosions de révolutions démocratiques dans des endroits bien ciblés, notamment l'ex-bloc communiste, et qu'elles les interdisent dans d'autres, notamment dans le monde arabo-musulman.

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