Lors du colloque international sur les séismes, qui s'est tenu les 11 et 12 septembre à Chlef, le PDG du CTC Chlef, Hamid Azzouz, a annoncé que son organisme a signé dernièrement avec des experts malaisiens et leur bureau d'études en Italie Numeria Consulting, un protocole d'accord pour la réalisation du nouveau siège du CTC à Aïn Defla avec des isolateurs parasismiques. Il s'agit de ressorts à base de caoutchouc permettant aux immeubles d'amortir le maximum d'énergie sismique et de se déplacer horizontalement, sans dégâts, en cas d'une forte secousse sismique. Ce sera, dit-il, le premier bâtiment construit sur des appuis parasismiques en Algérie, en attendant d'étendre l'opération aux deux autres sièges du CTC, prévus à Alger et Relizane. « C'est une application pilote qui touchera, dans un premier temps, l'une des wilayas les plus actives sismiquement. La technique est parfaitement maîtrisable par les spécialistes et techniciens nationaux. Elle est efficace et moins coûteuse, et permet une protection des nouvelles constructions sur la base de normes internationales », souligne-t-il. Il précisera que ce procédé a déjà été utilisé par des pays développés confrontés au même phénomène sismique, tels que les Etats-Unis, l'Italie et le Japon. Il doit faire l'objet d'une réglementation spécifique pour sa généralisation au niveau national, particulièrement dans les régions classées à haut risque sismique.
