La pluie torrentielle qui s'est abattue sur la région durant la nuit de jeudi dernier aura causé énormément de désagréments au niveau du réseau routier tant au niveau de la RN 11 qui dessert la bande côtière qu'à celui du réseau routier du plateau de Mostaganem. C'est ainsi que dès les premières lueurs du jour, alors que sur le plan météorologique le calme était totalement revenu, les usagers des principaux axes routiers auront toutes les peines à se déplacer. La bourrasque qui s'est abattue sur la région entre 3 heures et 4 heures du matin était déjà bien loin, laissant derrière elle des tonnes d'eau boueuse, de gravats et de sable que les services compétents auront du mal à dégager. C'est ainsi qu'au niveau de la localité de Sayada dont la partie basse de l'agglomération était sujette à des inondations répétitives, les habitants qui s'étaient mobilisés pour parer à toute éventualité, constateront avec soulagement que les travaux effectués durant l'été pour endiguer les crues de l'Oued Aïn Sefra n'auront pas été vains. En effet, l'érection d'un bassin de régulation ainsi que le confortement des berges, auront évité le pire à cette zone sensible. Malgré l'intensité et la rapidité des flots, le système aura parfaitement fonctionné. Cependant, au niveau du chef lieu de wilaya, l'absence d'un travail de fond aura cruellement fait défaut. C'est ainsi que la route qui relie Kharrouba et Tigditt par le port aura été encore une fois une proie facile pour ces eaux en furie qui dévalent depuis les hauteurs emportant tout sur leur passage. Les multiples malfaçons qui jalonnent cette voie expresse la rendent, par endroit, dangereuse pour la circulation. Il a fallu pas moins d'une journée entière au services concernés pour dégager totalement la chaussé de ces gravats et pierre arrachés sans difficulté aux bas-côtés. Si au niveau des campagnes, les désagréments ne furent pas en reste, on note une grande satisfaction chez les paysans qui attendaient cette délivrance venue du ciel en la forme d'une pluie bienfaitrice pour toutes les cultures. Le fait de ne pas avoir emblavé après les dernières précipitations est un regret que partageront de nombreux cultivateurs. Ils devront attendre un ressuyage des sols avant de labourer ; accusant ainsi un retard dans le processus de production.
