Les Douanes algériennes poursuivent leurs efforts pour préserver les acquis de l'indépendance et consolider les réalisations de l'Algérie nouvelle    L'Algérie avance à pas sûrs vers un avenir radieux au rythme d'acquis sans précédent    SITEV 2025: signature d'une convention de coopération entre les ministères du Tourisme et de l'Economie de la connaissance    L'Algérie déterminée à activer tous les mécanismes de coopération internationale pour détecter les crimes de blanchiment d'argent    L'APN participe en Afrique du Sud aux travaux du PAP    Transports : Sayoud examine avec l'ambassadeur du Qatar les moyens de renforcer la coopération    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Le programme météorologique européen "Copernicus" sépare sur sa cartographie le Sahara occidental du Maroc    Karaté do/Equipes nationales: organisation prochaine de stages régionaux pour les athlètes d'élite (DEN)    Championnat national d'haltérophilie (4e j): 13 records battus en cadets et cadettes et seniors filles à Oran    El-Meniaa: vers la création d'une ferme pilote pour la formation professionnelle    Mouloudji préside une réunion de coordination sur l'allocation spéciale de scolarité    Oran: l'Algérie résistera à toutes les campagnes visant à la déstabiliser    Festival culturel international de danse populaire: l'exposition de produits artisanaux séduit les troupes étrangères    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 58026 martyrs    Des pluies orageuses dimanche après-midi sur trois wilayas du Sud du pays    Le film "Dounia" présenté en avant-première à Alger    Les choses sérieuses commencent...    Djokovic éliminé, nouvelle finale Alcaraz-Sinner    Karaté Do/Championnat national: large domination du MC Alger    Un fleuron de l'Algérie indépendante    La Guerre mondiale est bien lancée...    Clôture du Festival de la femme sahraouie    Deux navires à destination de la Palestine occupée, le Magic Seas et Eternity C, coulés    Face à la profonde restructuration de cette filière, au niveau mondial, quelles perspectives pour l'industrie de voitures en Afrique ?    La communication au sein de l'association    Une plateforme numérique dédiée aux sites historiques    Ali D (FOREALID) et Moundjed Wali unissent leurs talents pour porter la musique algérienne vers la scène internationale    Le Premier ministre visite les pavillons de plusieurs pays frères et amis    Sedjati 3e au 800 m, Moula 6e    Nécessité de veiller au strict respect des mesures de prévention face à la hausse des températures    Les dattes primeurs entre abondance de l'offre et chute des prix    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    Le rôle du documentaire historique dans la dénonciation des crimes coloniaux souligné    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les citoyens doivent signaler les refus de visa signifiés pas le cachet «refusé»
Halim Benatallah. Secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger
Publié dans El Watan le 28 - 08 - 2010

Sitôt installé à la tête du secrétariat d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah laisse entendre qu'il a du pain sur la planche. En dépit de son manque de loquacité, l'on déduit la nécessité de débloquer plusieurs dossiers en suspens.
- Qu'en est-il du projet de décret relatif à la création d'un conseil consultatif pour la communauté algérienne établie à l'étranger ?
Ce projet est une priorité politique, mais ne verra pas le jour de sitôt. Car nous devons réunir toutes les conditions afin d'établir un travail préliminaire. Pour y arriver, il faudrait impliquer la communauté algérienne à l'étranger car le projet en question doit être porté par la communauté même. Les situations changent d'un pays à l'autre, pour cette raison, il nous reste beaucoup à faire pour concrétiser ce projet.
- Que fait l'Etat algérien pour récupérer les cerveaux fuyant le pays ?
La fuite des cerveaux est un dossier lourd qui nécessite de définir l'approche avec les compétences elles-mêmes. D'ailleurs, il faut procéder à un recensement de ces intellectuels, chose dont on ne dispose pas aujourd'hui. Mais il faut savoir que la majorité de cette catégorie préfère contribuer dans des actions et investissements entre l'Algérie et l'étranger au lieu de revenir s'installer définitivement dans son pays. Cela s'explique par les positions intéressantes dont ils bénéficient que ce soit en médecine, en commerce, dans la recherche scientifique ou dans d'autres secteurs... De notre côté, nous y travaillons sérieusement.
- Le secrétariat d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger s'est-il penché sur le dossier des harraga ?
Ce dossier relève des affaires consulaires. Il est géré d'un point de vue consulaire. Et encore, car nous nous chargeons des affaires ayant trait aux compatriotes résidant à l'étranger, mais les harraga est une autre catégorie dont s'occupe les affaires consulaires dans les pays où ils se trouvent.
- Le gouvernement algérien fait-il des efforts pour promouvoir son lobby à l'étranger ?
On n'est pas encore là ! Ceci est dû au manque d'organisation dans le travail. Je ne vous apprends pas que rien n'est organisé chez nous. Pour cela, je préfère employer «les points d'influence», pour rester modeste ! Toutes les opérations de rapprochement prennent beaucoup de temps (20 à 30 ans). Constituer un lobby n'est pas chose aisée. Mais ce qui est rassurant, c'est que la communauté algérienne à l'étranger commence à s'organiser en réseaux, afin de tisser des relations avec les autres pays. Pour ce faire, nous avons besoin de notre communauté, car un lobby se forme dans les milieux scientifiques, à travers les élus à différents niveaux, les associations religieuses et locales, etc. Nous avons un potentiel énorme, donc, il faut créer des synergies afin d'éviter des contraintes qui retarderaient le projet, à savoir le manque de coordination entre les différents acteurs. En Algérie, les associations ne s'entendent pas entre elles. Idem pour les personnalités. D'un autre côté, les mésententes entre l'Algérie et l'étranger nous causent beaucoup de tort. Le travail va consister à dépasser toutes ces déficiences. L'essentiel, dans un premier temps, est de continuer à renforcer nos relations avec les autres pays afin de ne plus se heurter à des ruptures d'action.

- Des Algériens établis à l'étranger se plaignent des prestations des services consulaires dans leurs pays respectifs. Avez-vous enquêté sur cette défaillance ?
ça dépend sur quelle question. Des fois, ces plaintes sont vérifiées, parfois elles ne le sont pas. S'agissant de la question de la délivrance des pièces d'identité et du passeport, il y a quelques années, il fallait attendre plusieurs semaines. A présent, même en période de pointe, à savoir juste avant l'été, la communauté se précipite pour venir en Algérie et consulte le consulat pour renouveler les documents de voyage, et tout se fait en un temps très court. Donc, il y a un travail de proximité, mais parfois les consulats sont dépassés par le travail, notamment en période de pression. Lorsque mille personnes se présentent dans la même journée, comme c'est le cas à Marseille au mois de juin, il y a forcément des mécontents. Mais, en général, les documents sont délivrés dans la matinée et il est rare que les gens reviennent. Quant aux visas des étrangers désirant venir en Algérie, nous sommes bien plus souples que les procédures exigées et imposées aux Algériens par les différents consulats étrangers.

- Avez-vous essayé de pallier le problème de délivrance de visas aux Algériens ?
Le dossier des visas n'est pas du ressort du secrétariat d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger. En revanche, j'ai été sensible sur ce point et j'ai soulevé la question avec l'ambassadeur d'Espagne, notamment sur la pratique du cachet «refusé». Mais cela n'est pas appliqué par tout le monde. J'ai entendu dire, à travers la presse, que les Français faisaient la même chose. Donc, on demande à nos concitoyens de nous en informer, mais on ne sait pas quelle est l'ampleur de cette pratique. Pour cette raison, je souhaiterais ne pas m'introduire dans un terrain qui n'est pas le mien.

- Sur quels points achoppent les négociations sur la révision de l'accord franco-algérien de 1968 ?
Idem pour ce dossier qui ne fait pas partie de mes prérogatives. Cela ne veut pas dire que, dans quelque temps, je ne vais pas m'en occuper.

Bio express :
Diplômé à l'Ecole d'administration algérienne (ENA), Halim Benatallah a embrassé une longue expérience dans la diplomatie. Il a été ambassadeur d'Algérie à Bruxelles de 2002 à 2008. Il a eu, entre autres, à gérer le dossier de l'accord d'association Algérie-UE, après avoir assuré la direction Europe au ministère des Affaires étrangères.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.