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L'œuvre trahie de Jean-Jacques Deluz
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Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2010

Dans une de ses «chroniques urbaines» qu'il publiait dans l'hebdomadaire Les Débats de Abderrahmane Mahmoudi, Jean Jacques Deluz, parlant de son «bébé» dans une chronique intitulée : «A propos des Mille et Une Nuits de Sidi Bennour» (In : Les Débats, semaine du 25 avril au 1er mai 2007), écrit :
«Il y a près de dix ans, je travaillais avec Liès Hamidi, l'homme admirable qui dirigea l'établissement de gestion de la nouvelle ville de Sidi Abdallah jusqu'en 2004, année de son décès, et l'APC d'Alger-Centre nous confia le projet de 400 logements sur la colline de Sidi Bennour (…) Nous avions fait ensemble beaucoup d'aménagements, (lacs, terrains de jeux et de sport, placettes, plantation et préservation d'arbres, aménagement de garderie et de crèche, ) qui devaient donner au quartier un caractère de vie urbaine dans lequel l'essentiel n'est pas que le nécessaire. Bien vivre, c'est vivre dans un lieu qu'on s'approprie. A part les mosaïques, j'avais aussi commencé la réalisation d'une placette avec un jet d'eau central et des bancs de pierre ombragés. Entre-temps, suivant les procédures normales, nous avions obtenu une école primaire et une école secondaire ; malheureusement, ces deux édifices furent réquisitionnés par l'enseignement supérieur pour des besoins urgents et les habitants de nos 400 logements restèrent sans école.
A la mort de Liès, tout s'arrêta, comme si brusquement il n'y avait plus d'argent ou, ce qui est plus grave, plus aucune volonté de cautionner un travail que d'aucuns trouvaient probablement inutile. J'y vois deux types de motivations, qui me paraissent aussi graves l'une que l'autre : premièrement, pourquoi des images, pourquoi les mille et une nuits, pourquoi investir dans une réalisation qui n'est que culturelle et ludique ? Il faut loger les gens, un point, c'est tout.
Deuxièmement, si l'on veut apporter une décoration dans le paysage urbain, il faut le faire là où il y a de l'animation et des touristes, pour valoriser l'image de la ville : c'est-à- dire au centre-ville. La banlieue n'a pas besoin d'être jolie, puisqu'on n'y va pas. On se souvient de l'histoire des chevaux de Diar El Mahçoul, (dont Belhanteur écrivit une nouvelle dans le recueil du même nom), lorsqu'on transplanta la fontaine que Pouillon avait réalisée au pied de la tour de Diar El Mahçoul pour la placer, tronquée, au carrefour de l'avenue du 1er Novembre. Aujourd'hui (…), les habitants n'ont ni école ni commerces, et les choses n'ont plus bougé. Les mosaïques sont inachevées, la placette au jet d'eau également. On envisage d'engager de grandes dépenses de prestige un peu partout, et en particulier dans les nouvelles villes, mais on peut craindre que ces petites choses qui pourraient rendre le décor urbain des habitants de la périphérie plus habitable soient considérées comme un luxe inutile.»


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