L'université du 8 Mai 45 de Guelma, à l'initiative du Laboratoire de génie et d'hydraulique, organise, les 15 et 16 novembre, un séminaire international sur les risques naturels liés aux glissements de terrains et aux éboulements rocheux. Un dossier de l'heure, pour ainsi dire, puisque « l'Algérie fait partie des régions qui sont fréquemment et fortement touchées par les catastrophes naturelles », comme il est venu dans la problématique posée. Professionnels et chercheurs attendus de France, de Suisse, d'Allemagne et de diverses universités du pays seront réunis « pour débattre du traitement et de la gestion du phénomène des mouvements de terrains ». Entre autres buts, selon les organisateurs, « le séminaire cherche à promouvoir les techniques et les stratégies durables pour la gestion des problèmes de glissement et à présenter les dernières solutions proposées dans ce domaine ». Comme on le sait, « les catastrophes naturelles mettent en danger la vie des personnes et engendrent des dégâts (considérables). En plus des risques sismiques et climatiques, dont la prévention reste encore à améliorer, les dangers naturels auxquels l'Algérie doit également faire face sont des processus gravitaires, comme les mouvements de terrains. Ces derniers sont des déplacements de masses rocheuses compactes ou désagrégées. Ils comprennent principalement les processus d'éboulement, les glissements de terrains et les coulées de terre. Ils peuvent se produire de façon rapide et brutale, ou se dérouler lentement et de façon continue. L'origine, le déroulement et les effets des mouvements de terrains sont hétérogènes. Face à certaines situations, la prise de mesures adéquates, capables d'exercer une prévention efficace, est incontournable. » Le séminaire s'annonce riche en enseignements.
