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L'année politique
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Grenouillage de la «société civile»
L'approche de la présidentielle 2014 a libéré des énergies appréciables d'allégeance. C'est ce dont témoigne le grenouillage de pseudo ONG et autres «comités de soutien au programme de Son Excellence le président de la République». Dernier exemple de l'activisme de la «société civile», le «grand discours» du président de l'Académie de la société civile algérienne, Ahmed Chenna, en décembre, où il promet d'«occuper le terrain» ou l'incroyable retournement de veste de Sid Ahmed Ayachi, président d'un parti fantôme, le Rassemblement pour la concorde nationale, qui annonce et dément, en vingt-quatre heures, que le frère cadet du chef de l'Etat serait candidat pour la présidentielle de 2014 ! A Alger et ailleurs, les représentants des «comités de soutien», mis en veille depuis la dernière présidentielle, ne ratent aucune festivité officielle ou culturelle pour se montrer… parfois avec des gardes du corps - rattachés à la présidence de la République - et des grosses berlines rutilantes. L'occasion pour des centaines de jeunes chômeurs d'adhérer à ces comité pris d'une fièvre soudaine pour monter des démembrements locaux ou par quartiers et gagner quelques dinars en attendant mieux. Les échéances électorales ouvrent bien l'appétit !

Les revenants
Y sera y sera pas ? C'est la grande question autour de la survie politique de l'une des figures de l'islamisme politique algérien, Saâd Allah Abdallah Djaballah, ex-leader d'Ennahda et d'El Islah. Ce dernier veut absolument reconquérir son siège d'El Islah, malgré l'opposition de l'actuelle direction. L'approche des législatives de 2012 accentue les appétits du cheikh qui multiplie les contacts avec le MSP et d'autres courants islamistes à la recherches d'appuis dans la «grande famille». L'autre qui «y sera» sera certainement Ali Gherbi, l'ancien porte-parole des arch en Kabylie, qui mène - après une longue hibernation - depuis la fin 2010, une campagne contre le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), aux côtés d'un ancien de la CADC, Arab Aïssa. Une nouvelle mission pour les arch ? Deux autres «revenants» seraient à l'affiche politique cette année dans le dossier FLN (ou plus tard pour la présidentielle). Il s'agit de Mouloud Hamrouche et de Ali Benflis. Le premier est fréquemment invité à des festivités chez certains décideurs, alors que le téléphone du second sonne de plus en plus !


Restructuration de l'ANP
L'année 2011 sera marquée par l'actualité de l'Armée nationale populaire, selon des sources au sein du ministère de la Défense nationale. Engagée il y a quelques années, la modernisation de l'armée passera du chapitre «équipements» à celui de la restructuration organique. Il s'agira de la création de nouvelles directions et le changement d'appellation de certaines structures à la faveur du nouvel organigramme chapeauté par la haute hiérarchie militaire. Sa mise en application nécessitera des ressources humaines qualifiées capables de mener à terme les objectifs escomptés. Ainsi, des colonels «super-diplômés» prendront le relais, selon nos sources, de quelques généraux «dépassés» et seront appelés à exécuter à la lettre les consignes et les directives du nouveau plan. L'armée sera appelée aussi à s'ouvrir davantage sur la population et les médias. Le nouveau plan comporte un autre volet important, à savoir la modernisation des unités industrielles, notamment celles acquises récemment, à savoir le complexe l'ex-projet Fatia à Tiaret resté en jachère pendant des années afin de fabriquer des véhicules 4x4 avec un partenaire sud-coréen et le complexe de l'électronique de Sidi Bel Abbès. Enfin, il s'agira de généraliser le système Runitel composé de radars et de machines à la fois stationnaires et mobiles de télésurveillance du territoire à tous les corps de l'armée. Pour les besoins du nouveau plan, des têtes seront sacrifiées à travers les régions militaires, des généraux sont déjà, selon nos sources, sur la liste des partants à la retraite qui sera paraphée l'été prochain par le président de la République.


Législatives 2012 : le grand test pour 2014
Le coup d'envoi des législatives de 2012 sera donné cette année et ça sera la préétape avant la présidentielle de 2014. «Tout se joue dès à présent», commentent les observateurs. Le RND serait pressenti par les milieux politiques pour occuper le devant de la scène en raflant la mise lors des futures législatives. Ainsi, Ahmed Ouyahia - aux allures présidentielles - fera cavalier seul sa campagne sans ses «alliés» du FLN et du MSP. Selon ses proches, «Si Ahmed» multipliera ses sorties à la fois officielles et partisanes. Il est considéré comme le prochain vainqueur et sera ainsi réconforté dans son poste de Premier ministre… en attendant El Mouradia. C'est donc la maison de «l'Alliance présidentielle» qui sera secouée par des scènes de ménage, les joutes verbales ayant déjà commencé. «Un couple à trois ne réussit jamais», dit-on. Pour Abdelaziz Belkhadem, l'autre présidentiable qui, rappelons-le, a été l'initiateur du débat sur la question de la succession, aura à gérer non seulement les foudres du clan présidentiel pour ses propos, mais aussi faire face à la colère montante des militants et cadres du FLN. Si pour certains la porte de sortie n'est pas loin pour l'actuel SG du FLN, pour d'autres, Belkhadem, en bon stratège, s'en sortira indemne et serait, d'après des échos venus du siège du parti à Hydra, en pleine préparation de la riposte. Pour sa part, le RND, «né avec des cheveux blancs», n'hésitera pas à étaler la dépouille FLN sur la place des Martyrs comme butin de guerre. Les autres formations, à savoir le PT, le FNA, Ennahda et El Islah, amuseront la galerie, même en jouant aux dénonciateurs de «fraude». Quant au RCD, comme à l'accoutumée, il attendra les fameuses «garanties» !

Les partis investissent facebook
Prenant en compte des enjeux d'Internet comme canal de communication décisif, les partis politiques feront leur précampagne des législatives et des locales de 2012 en ligne. Hormis les portails web traditionnels, la guerre sera menée sur les sites sociaux, à leur tête facebook. Il ne serait donc pas étonnant de voir sur le fil d'actualité facebook des têtes de liste ou des invitations d'ajout d'amitié de la part des états-majors des partis. La raison est simple : éviter le spectre de l'absentéisme des législatives de 2007 et ainsi convaincre notamment les jeunes d'aller voter.


Ce qui ne se passera pas cette année

Malheureusement, l'opinion publique est quasi certaine que l'état d'urgence bouclera tranquillement sa 19e année de déni des libertés le 9 février prochain. On n'aura pas non plus droit à l'ouverture de l'audiovisuel, ni à un débat franc et ouvert sur les retombées de la charte pour la paix et la réconciliation qui minent les notions de justice et de vérité. Sauf surprise, le débat sur la succession présidentielle sera de l'ordre du secret d'Etat, sinon du ballon-sonde. 2011 ne verra certainement pas une meilleure gouvernance ni une plus juste redistribution des richesses publiques.


Rabat, acte II du partenariat USA-Maghreb
La capitale marocaine devra abriter cette année la deuxième conférence du partenariat économique entre les Etats-Unis et le Maghreb. En novembre 2010, Alger était le théâtre de l'acte I de cette conférence. Rabat devra donc approfondir la réflexion sur ce nouveau rapprochement entre Washington et les pays de l'Afrique du Nord. L'initiative Eizenstat, du nom de l'ancien secrétaire américain au Trésor, est remise sur les rails après des années d'hésitation. Le Maghreb est ainsi perçu comme un ensemble économique stratégique avec qui il faut traiter sur le long terme. Les Etats-Unis misent sur l'élite émergente - économique, politique et culturelle - pour bâtir les nouveaux partenariats.


France-Algérie : à l'ombre du cinquantenaire de l'indépendance

De l'accord donné par les Algériens à la reprise des négociations sur les accords de 1968 sur la circulation des personnes entre les deux pays, à la visite de Jean-Pierre Raffarin, désigné par l'Elysée pour gérer le dossier économique avec l'Algérie, en passant par la nomination de Mme Alliot Marie aux Quai d'Orsay, que les Algériens apprécient tout particulièrement… autant d'éléments qui ont contribué à un retour de la sérénité dans les relations entre les deux pays… pour le moment. La visite de M. Raffarin au mois de novembre avait déjà permis de débloquer plusieurs dossiers en suspens liés aux investissements français en Algérie. Une deuxième visite de «Monsieur investissements» est prévue pour fin mai, ainsi que celles de sept officiels français au cours de l'année qui devraient conforter la place de la France, comme premier investisseur en Algérie. Mais cette embellie pourrait être de courte durée. Le nouveau tour de vis donné par le ministère de l'Intérieur français pour l'obtention des visas risque d'assombrir le ciel des relations entre les deux pays. Sans oublier les surenchères d'ordre historique (mémoire, repentir, etc.) engagées en 2011 en préparation du cinquantenaire de l'Indépendance en 2012 !


Zerhouni : placard doré ou position embusquée ?

Débarqué du ministère de l'Intérieur - poste qu'il occupait depuis 1999 - lors du dernier remaniement ministériel de mai 2010, Nourredine Yazid Zerhouni hérite d'un singulier statut, «vice-Premier ministre», poste créé à la faveur de l'amendement de la Constitution en 2008. De son nouveau poste, l'opinion ne sait rien. Ses fonctions - et prérogatives - n'ont pas été publiées dans le Journal officiel. En août 2010, il avait même déclaré à la presse qu'il n'avait pas reçu de réponses à ses questions quant à son nouveau poste ! Et pour finir, le budget d'Etat 2011 ne semble pas prévoir un poste budgétaire pour son cabinet. L'ancien n°2 de la Sécurité militaire se contentera-t-il d'un poste aux contours flous ? 2011 devra peut-être éclairer nos lanternes… et la sienne.


Diplomatie : une voix encore inaudible

L'Algérie n'a pas encore choisi le candidat africain qui va postuler à un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU à la faveur des réformes engagées actuellement. Alger a dit oui à la candidature allemande après la récente visite du président Abdelaziz Bouteflika à Berlin. Mais le choix entre l'Egypte, l'Afrique du Sud et, probablement, le Nigeria, n'a pas encore été fait. Engagés dans le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), l'Algérie, l'Afrique du Sud et le Nigeria devraient être solidaires sur cette question, surtout que le Nepad, toujours au stade du projet, a pour but de rattraper le retard de l'Afrique par rapport au reste du monde. Sur le plan africain, la diplomatie algérienne a toujours des difficultés pour évoluer. Saura-t-elle améliorer ses performances et se doter d'une vision claire en 2011 ? Le démantèlement qui menace le Soudan et la Côte d'Ivoire devrait convaincre cette diplomatie, vieillissante, à passer à la vitesse supérieure. Il en est de même pour le monde arabe. Le prochain sommet de la Ligue arabe devra également être l'occasion de poser des problèmes graves liés notamment à la situation au Soudan, en Somalie, en Egypte, en Irak et à Ghaza. Sur ces dossiers, la voix de l'Algérie est encore éteinte, voire inaudible.


Sahel : vers un «émirat» subsaharien

Rien ne semble arrêter l'audacieux «émir» du désert, Abdelhamid Abou Zeid, dans son expansion opérationnelle et sa puissance au sein même de l'AQMI. Son chef hiérarchique, terré en Kabylie, Abdelmalek Droukdel, très agacé par la montée de Abou Zeid, a déjà essayé de le court-circuiter en exigeant de Paris de négocier le sort de leurs otages avec…Ben Laden ! Demande restée - semble-t-il - sans suite aussi bien dans les fins fonds des caches du chef d'Al Qaîda que du côté du Nord-Mali où se positionnent les hommes de Abou Zeid. Ce dernier, faisant la paix avec son rival et aîné, Mokhtar Belmokhtar, souhaite réellement créer une zone d'influence (et de buisness du kidnapping) sous son unique commandement, coupant ainsi l'herbe à Yahia Djouadi, «l'émir» du Sud parachuté par Droukdel, et bloqué à Djelfa sans aucune influence sur le terrain au Sahel. «En bas, là où tout se décidera», selon un diplomate au fait de la question.


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