Opérateur historique des télécommunications, Algérie Télécom (AT) cumule plus de 30 ans d'expérience et de présence sur le territoire national. En juillet 2004, l'entreprise a lancé une nouvelle structure dénommée Algérie Télécom Satellite (ATS). Sa création, à partir de janvier 2006, constitue un axe important de la stratégie globale de développement d'AT. La nouvelle filiale est organisée en plusieurs directions centrales autour d'une direction générale et sept directions régionales ( Alger, Oran, Ouargla, Béchar, Sétif, Constantine et Annaba) ainsi qu'un centre d'exploitation et d'intervention à Lakhdaria. Afin de permettre une modernisation de ses capacités d'intervention, ATS intensifie sa politique de partenariat. Dans ce cadre, elle a signé deux conventions de partenariat stratégiques avec la société algérienne Handynet, fournisseur de services internet et intégrateur de systèmes et avec la société Schlumberger, leader du marché des services pétroliers et leur premier fournisseur en matière de technologie de l'information et de la communication. Dans le cadre de ce partenariat, une plateforme Hub pour le iDirect est en cours d'installation sur le territoire national. Sa réception est prévue avant la fin de l'année. Avec l'installation des deux Hub Vsat de type iDirect et DVB-RCS sur le territoire national qui viennent s'ajouter aux réseaux de télécommunications par satellite existants, Algérie Télécom sera en mesure de fournir une plus large gamme de services. ATS a présenté, hier, ses produits. Il a été annoncé aussi la filialisation de Djaweb, fournisseur d'accès et de service internet d'Algérie Télécom. Le chiffre d'affaires de l'entreprise pourra atteindre 2,5 milliards de dollars à fin 2005. AT compte 3,6 millions de lignes fixes et plus de 4 millions d'abonnés (Mobilis). L'ouverture du capital d'Algérie Télécom est prévu pour février 2006, une opération chapeautée par la banque d'affaires Santander Investissement (Espagne). Le cahier des charges est en préparation, en prévision du lancement d'un avis d'appel d'offres. Les opérateurs étrangers qui misent habituellement sur les pays émergeants pour réaliser de belles marges entreront dans la course, car ils jugent le marché algérien très dynamique et à fort potentiel de croissance.
