- Un citoyen s'immole à Dellys... Un citoyen, B. Karim, a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu, dans la soirée de mardi dernier, au centre-ville de Dellys, à 50 km à l'est de Boumerdès. L'auteur de cet acte désespéré est présenté, par certaines sources, comme souffrant de troubles mentaux depuis plusieurs années. La victime, âgée de 35 ans, est originaire de la localité de Tala Ayache, dans la commune voisine d'Afir. Nos sources indiquent qu'elle s'est aspergée d'essence avant d'y mettre le feu dès son arrivée au lieudit Beau Rivage, à 100 mètres seulement du siège de l'APC de Dellys. Assis non loin de là, des citoyens ont pu éteindre les flammes qui le dévoraient avant de l'acheminer vers l'hôpital de la circonscription. Mais son état, jugé critique, a nécessité son transfert vers l'hôpital de Douéra (Alger) pour des soins spécialisés. Une source médicale nous a indiqué que B. Karim souffrait de graves brûlures. Cette tentative de suicide par immolation intervient une semaine après celle survenue dans l'enceinte de la daïra de Bordj Menaïel et dont l'auteur se trouve toujours sous observation médicale.
... un jeune tente d'en faire autant à El Oued Afif Hadri, quadragénaire, père de six enfants, habitant le quartier Ouled Ahmed à El Oued, a tenté, hier, de s'immoler par le feu au marché principal, où il est vendeur à la sauvette de denrées alimentaires depuis trois ans. Des sources sûres nous ont fait savoir qu'il avait été empêché d'écouler sa marchandise par un policier et qu'une altercation s'en était suivie avec ce dernier. Jugeant que l'attitude de l'agent de sûreté était de la hogra, A. Hadri s'est aspergé avec de l'essence et a allumé un briquet sous les yeux médusés des badauds. La catastrophe a été évitée de justesse grâce à l'intervention rapide d'une dizaine de personnes. Cette tentative d'immolation a suscité l'émoi de toute la population d'El Oued.
- Boumedfaâ : Deux motocyclistes tués sur l'autoroute Un grave accident de la circulation s'est produit avant-hier sur l'autoroute Est-Ouest, qui traverse la wilaya de Aïn Defla à hauteur du lieudit Nessissa, dans la commune de Boumedfaâ (sortie est du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla), a-t-on appris auprès de la Protection civile. Il s'agit de la collision d'un camion et d'une moto (grosse cylindrée) transportant trois passagers. Le choc violent s'est soldé par la mort de deux motocyclistes sur le coup alors que le troisième, grièvement blessé, a été transporté vers l'hôpital d'El Affroun, dans la wilaya de Blida. A signaler, selon la même source, que le chauffeur du camion a pris la fuite.
- Aïn Defla : Un nouveau-né abandonné sur la RN4
Un nouveau-né dont la naissance remonte à 12 heures, a été retrouvé vivant, mardi à 17h, aux abords de la RN4, a indiqué une source de la Protection civile de la wilaya de Aïn Defla. Le nourrisson avait été déposé à l'intérieur d'un cabas et abandonné près d'une station-service située à hauteur du quartier Mazouni (ouest du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla), a encore indiqué la même source. Une enquête est en cours. Le nouveau-né est pris en charge au niveau de l'EPH de la même ville.
La mairie de Tizi Ouzou est paralysée par une grève depuis dimanche, à l'appel de la section syndicale de l'UGTA. Ce mouvement de protestation a été enclenché par les travailleurs pour exiger la régularisation des agents de la régie communale, l'assainissement des situations financières et administratives pendantes, l'application dans sa globalité de l'arrêté interministériel portant charte d'habillement, une convention sur la médecine du travail pour les travailleurs de la commune. Les protestataires observent, depuis le début de cette grève cyclique de trois jours, un rassemblement dans l'enceinte de la mairie. «Je travaille depuis plus de huit ans mais je ne suis toujours pas régularisé», nous dira un père de famille exerçant comme vacataire au service d'état civil. Notons aussi que la régie communale compte 269 employés affectés dans les différents services de la collectivité. «Ce que demandent les travailleurs est légitime, mais on doit se conformer à la réglementation. Leur régularisation va se faire dans le cadre d'une procédure à entamer avec la Fonction publique car il y a ceux qui ont des contrats à durée indéterminée mais qui ne sont pas visés par les services de la Fonction publique. Il s'agit de décisions internes», nous a expliqué Mourad Feroudj, secrétaire général de L'APC de Tizi Ouzou.
