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«Il est désespérant de constater qu'il n'y a aucune multinationale d'origine algérienne»
Farid Bourennani. Expert financier et partisan de la convertibilité du dinar
Publié dans El Watan le 14 - 02 - 2011

Pour Farid Bourennani, expert-financier, l'Algérie devra «remettre à l'ordre du jour la question de la convertibilité, devenue tabou depuis de nombreuses années, sans doute en créant deux marchés des changes. L'un serait destiné aux opérations essentielles pour le pays, ses ressources seraient issues des exportations d'hydrocarbures. Le second marché serait administré par les banques commerciales avec la banque d'Algérie comme acteur régulateur. Les exportateurs privés seraient autorisés à conserver leurs encaisses devises sur leurs comptes bancaires ouverts auprès des banques commerciales algériennes» Conséquences, «les banques commerciales pourraient avec les dépôts devises de leur clientèle animer un marché interbancaire de la devises. Les entreprises auraient ainsi une vraie motivation pour internationaliser leurs activités et de surcroît ces mêmes entreprises exportatrices seraient courtisées par les banques commerciales car pourvoyeuses de dépôts en devises».
Enfin, «les besoins en devises des Algériens qui ne sont pas éligibles auprès du marché (Banque d'Algérie) auraient une alternative sur le second marché (marché libre). Il est évident que ce second marché empièterait largement sur le marché noir que nous connaissons actuellement et dont l'existence est rendue obligatoire du fait d'absence d'alternative qui a trop duré ».S'agissant des investissements et du fait que les entreprises algériennes même exportatrices ne possèdent que peu ou pas d'encaisses devises, tout projet d'investissement à l'étranger (zone Maghreb incluse) doit faire l'objet d'une autorisation auprès de la banque d'Algérie. Les faits démontrent que cette autorisation est systématiquement refusée à quelques exceptions près pour des projets Sonatrach ou des prises de participations de banques publiques à l'étranger.
A l'inverse, les entreprises tunisiennes ou marocaines ont beaucoup plus de latitudes pour se développer à l'étranger notamment pour se donner la possibilité d'une intégration verticale en contrôlant soit l'amont ou l'aval de leurs activités principales. Il en est de même des autres pays arabes, comme la Libye, l'Egypte, le Liban, la Jordanie, la Syrie, les Emirats, l'Arabie Saoudite, le Koweït et le Qatar qui ont la possibilité effective d'investir à l'étranger depuis de nombreuses années et ainsi faire bénéficier leurs pays respectifs de la croissance qui peut exister à l'étranger et rapatrier in fine des dividendes.
En conséquence, la position de l'Algérie est très singulière et il est désespérant de constater qu'il n'y a aucune multinationale d'origine algérienne. Il est regrettable de constater que l'Algérie a signé plusieurs accords bilatéraux de protection réciproque des investissements et de non double imposition, mais leur application ne concerne que les parties étrangères du fait de l'inexistence d'investissements privés algériens à l'étranger.


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