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Gbagbo dénonce son ancien protecteur
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Publié dans El Watan le 04 - 04 - 2011

Dans une conférence animée hier à Paris, Toussaint Alain, un conseiller de Gbagbo a qualifié la force française Licorne en Côte d'Ivoire comme d'«une armée d'occupation» qui «agit» en dehors «de tout mandat» de l'ONU. Il est intervenu après la prise de contrôle de l'aéroport d'Abidjan par les forces françaises en question.
«Nous estimons que cette force agit en Côte d'Ivoire comme une armée d'occupation en dehors de tout mandat, car le mandat de l'ONU ne donne pas autorité à Licorne d'occuper l'aéroport d'un Etat souverain», a déclaré Toussaint Alain. La force française Licorne présente à Abidjan a pris le contrôle de l'aéroport de la capitale économique en coordination avec l'opération de l'Onuci, a indiqué le même jour l'état-major des armées à Paris. Paris a également envoyé des renforts dans la nuit de samedi à dimanche. Le conseiller de Gbagbo a indiqué que la rébellion est une «coalition de mercenaires et de soldats européens et américains» lesquels «bénéficient de l'appui logistique, du renseignement de Licorne». A son avis, «c'est l'armée française qui s'est mise au service de la rébellion». Comme cette dernière «est devenue une force supplétive de la rébellion». Ainsi, poursuit-il, «nous croyions avoir affaire à une rébellion de Ouattara». Mais «en réalité la Côte d'Ivoire est engagée dans une guerre contre l'armée française. Nous souhaitons interpeller l'opinion française et internationale sur les agissements de l'Etat français qui sera responsable, coupable de la guerre civile».
Cependant, il y a lieu de rappeler que Gbagbo est élu président en octobre 2000 en battant le militaire Robert Guéi. Ce dernier refuse la défaite. Une révolte populaire en faveur de Gbagbo éclate à Abidjan et oblige le général Guéi à reconnaître la légitimité de Gbagbo. Le 28 septembre 2002, Laurent Gbagbo, pour faire face à la rébellion qui a lancé une offensive à partir du Sud, fait appel à la France pour la neutraliser en vertu des accords militaires de 1961. Paris s'interpose entre les deux parties, mais refuse d'aller plus loin sous prétexte qu'il s'agit d'un conflit interne. De son côté, le gouvernement ivoirien de l'époque s'est senti abandonné par la France d'autant que Abidjan a relevé que les rebelles bénéficient du soutien de Burkina Faso. La France fait alors le médiateur. En janvier 2003, est signé un accord entre les belligérants parrainés par Paris et l'ONU à Marcoussis. Il prévoit entre autres la mise en place d'un gouvernement de réconciliation nationale jusqu'à la tenue d'élections en 2005 et le désarment des rebelles. Depuis, les deux parties s'accusent de ne pas avoir respecté leurs engagements. De ce fait, Paris se retrouve dans une situation complexe. La France ne souhaite pas abandonner la Côte d'Ivoire d'où l'idée d'impliquer l'ONU dans le conflit pour ne pas être accusée de nouveau colonialisme. Le 4 novembre 2004, le camp français est bombardé par l'aviation gouvernementale. La France riposte en détruisant toute l'aviation ivoirienne.
Après la présidentielle de novembre, la Côte d'Ivoire se retrouve avec deux présidents. Alassane Ouattara reconnu par la communauté internationale et le président sortant Laurent Gbagbo qui se dit vainqueur et refuse ainsi de céder le pouvoir. Entre temps, des civils continuent à mourir. Et le vainqueur marchera sur des centaines de cadavres avant d'atteindre le trône. Ainsi, à constater cette situation, la démocratie est-elle un luxe pour des pays comme la Côte d'Ivoire pour parodier Chirac ? Où s'agit-il d'un apprentissage en matière de démocratie qui s'effectue dans le sang et qui mène de ce fait du moins aberrant vers l'abîme et le chaos ?


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