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Déficit dans la formation
Publié dans El Watan le 10 - 12 - 2005

« Nous avons conscience de nos erreurs et de nos faiblesses, l'essentiel est d'y remédier pour l'avenir ». C'est ce qu'a dit, avant son incarcération en juin 2004, Mohamed Benchicou, directeur (actuellement en prison) du quotidien Le Matin (journal suspendu).
Ce constat repose aujourd'hui la nécessité urgente de la formation des journalistes algériens. « Mais sans que cela leur ôte un quelconque mérite que ce soit par rapport à leur parcours académique ou professionnel », nous dira Ali Kessaïssia, enseignant associé à l'Institut des sciences de l'information et de la communication (ISIC) et ancien responsable à l'Agence presse service (APS). Car « la formation des journalistes est souvent insuffisante à l'université du fait que les effectifs sont déjà en pléthore » surtout quand on sait qu'une faculté censée abriter 400 étudiants en accueille 4000, reconnaît Redouane Boudjemaâ, un autre enseignant qui a déjà exercé dans certains journaux nationaux. Rigueur dans l'établissement des faits, croisement des sources, effort de qualité de l'expression qui permet de rendre compte de l'actualité sans approximation ni parti pris mensonger sont aujourd'hui les principes directeurs de la profession. Belkacem Ahcène-Djaballah, enseignant associé à l'ISIC, estime qu'il y va de la crédibilité de la presse de prendre en charge, au plus urgent, cette préoccupation professionnelle. Pourquoi ? Parce que, précise-t-il, les médias ont aujourd'hui une responsabilité particulière envers les citoyens et doivent donc se mettre à niveau par rapport à de nouveaux défis comme la multiplicité et la rapidité des informations, mais aussi et surtout les NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication). Les dérapages, l'autocensure ou toute forme de compromission guettent le journaliste dans son travail quotidien, s'accordent à dire les journalistes eux-mêmes. Cela est d'autant plus d'actualité que l'article 144 bis du code pénal prévoit des peines de deux à douze mois de prison et des amendes allant de 50 000 à 250 000 DA (environ 500 à 2500 euros) pour toute mise en cause dans des termes injurieux, insultants ou diffamatoires du président de la République, du Parlement ou de l'une de ses deux Chambres ou de l'ANP (Armée nationale populaire). Il y a aussi le fait qu'aujourd'hui les journaux reçoivent de plus en plus de mises au point des parties qui se sentent lésées dans les articles de presse. Si bien que les rédactions se sentent, plus que jamais, concernées par l'urgence d'une formation continue des journalistes. Un besoin qui, pour l'instant, est pris en charge par des organismes et des ONG étrangères. Des sessions de formation sont régulièrement organisées à Alger depuis 1999. Le Centre culturel français d'Alger, la Fondation allemande Friedrich Ebert ou des organisations américaines comme International Center for Journaliste (ICFJ) ou Internews Network activent pour faire bénéficier les journalistes algériens de formations appropriées. Pratiquer ce métier sans verser dans l'injure et tout en respectant l'impartialité dans l'information, c'est l'objectif que poursuivent ces ONG. Les journalistes doivent être suffisamment bien formés pour qu'ils puissent assurer pleinement leur mission d'informer, insistent les experts étrangers et les media-trainers (formateurs en médias) qui viennent en Algérie. Reste qu'il convient, indiquent certains d'entre eux, que les organes de presse algériens, publics comme privés, élaborent, eux aussi, des sessions de formation pour leurs propres journalistes. Cela est aussi valable pour les correspondants locaux, les photographes et les techniciens de la PAO. Dans les années 1963-1967, l'Algérie avait fait appel à des professionnels internationaux pour la formation accélérée des nouveaux journalistes.

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