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Baromètre mondial de la corruption 2005
Les institutions politiques épinglées
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2005

Le baromètre mondial de la corruption 2005 publié, vendredi dernier, par l'ONG Transparency International fait ressortir la pratique quasi systématique du pot-de-vin, notamment dans les pays du Tiers-Monde. S'appuyant sur un sondage réalisé sur un échantillon de 55 000 personnes de 69 pays interrogées entre mai et octobre 2005, l'enquête conclut que ce sont les partis politiques et les institutions législatives qui figurent au « peloton » du hit-parade de la corruption.
Pis, les plus pauvres sont ceux qui payent le plus de pots-de-vin ! « Les habitants des pays à faible revenu doivent généralement consacrer une part bien plus importante de leurs revenus aux pots-de-vin que ceux des pays à revenu plus élevé », lit-on en effet dans le communiqué de presse publié sur le site de l'organisation. Ainsi, les habitants de 48 pays sur 69 estiment que la corruption a progressé durant les trois dernières années. En revanche, ceux de six nations que sont la Colombie, la Géorgie, Hong Kong, le Kenya et le Singapour notent que le fléau a plus ou moins diminué. Dans 13 autres pays, notamment le Costa Rica, L'inde,Israël et le Nigeria, Transparency indique sur la base du même sondage que « la corruption a beaucoup augmenté ». Et la note salée revient comme il faut s'y attendre aux pays africains et latino-américains, où les sondés estiment que l'indice de corruption est « très négatif ». Il est noté que dans ces pays, la pratique du pot-de-vin est la plus répandue au même titre d'ailleurs que certains pays de l'Europe centrale et orientale, à l'image de la Lituanie, la Moldavie et la Roumanie. Selon les conclusions de TI, le montant moyen des pots-de-vin payés annuellement par les habitants des pays pauvres oscille entre la fourchette de 36 dollars américains au Paraguay et 205 dollars au Cameroun. Pour quoi les ménages payent-ils des pots-de-vin ? Le sondage souligne que le versement de cet argent est généralement « une transaction secrète ou tacite (...) pour obtenir un service gratuit, accélérer la délivrance d'une autorisation ou résoudre un problème... » Plus grave encore, et pour la seconde fois consécutive, le baromètre mondial précise que les partis politiques sont considérés comme l'institution la plus corrompue. « Cette année, 45 pays sur 69 ont placé les institutions politiques en tête de classement. » Transparency International révèle que la corruption politique est « le sujet majeur » pour les personnes sondées, notamment, les parlements et la police. Curieusement, les Français, les Italiens, les Grecs, les Japonais, les Israéliens et les Taiwanais ont exprimé de « sérieux doutes » sur l'intégrité de leurs partis politiques. Le directeur général de Transparency International, David Nussbaum, commente sèchement ces données en assénant : « Quand la tête est pourrie, le reste suit. » Et d'ajouter : « Quand un gouvernement est corrompu au sommet, le pouvoir d'engager des réformes fondamentales est entre les mains des personnes les moins susceptibles de le faire. » Ce baromètre mondial de la corruption 2005, à la différence de l'Indice de perception de la corruption (IPC)qui fait la synthèse d'une série d'enquêtes, prend directement « le pouls de l'homme de la rue ». Il s'ajoute aux autres mécanismes de luttes contre ce serpent de mer qui touche tous les pays, y compris les plus développés.

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